
En effet, l’homme s’était fait vendeur, il y a de cela quelque temps, d’une bonne quantité de lopins de terre à certains habitants de son territoire dont les bornes sont à l’heure actuelle l’objet d’une décision judiciaire que vient de prendre le procureur près le tribunal de paix de Lukula exigeant, vu l’illégalité de la vente, le démantèlement pur et simple de toutes les bornes qui ont été érigés par ces malheureux acheteurs.
Le vendeur se voit exposé devant deux problèmes. Le premier, c’est celui qui le met en position de débiteur vis-à-vis de ses acheteurs, pendant que le second, c’est celui relatif à ce qui lui adviendra à la suite du jugement qui doit avoir lieu.
L’affaire continue à défrayer la chronique dans ce grand territoire de la province du Kongo Central, précisément dans sa cité qui porte le même nom. Pendant ce temps la situation risque de s’empirer si l’on y prend garde.
Dans l’autre ordre d’idées, plusieurs voix se lèvent pour dénoncer ce qu’elles qualifient de mauvaise procédure, celle utilisée par les services de l’État du dit territoire qui, à en croire leur connaissance du Droit, sont en train de violer les principes en la matière.
Une des victimes s’est dit être surprise de trouver ses bornes déterrés en son absence, sans même un quelconque avis préalable, alors qu’il détient tous les documents.
A l’heure actuelle la tension monte de plus en plus parmi les acheteurs qui sont en train de réclamer à cor et à cri l’entière rétrocession de leur argent.
Donc, en termes brefs, il faut dire : l’administrateur du territoire de Lukula se trouve au moment où parlons entre la colère de gens qu’il a escroqués et ‘’le marteau’’ du juge.
Charles Kipingani
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