La MONUSCO multiplie ses stratégies face à la forte croissance des groupes armés à l’Est

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Les groupes armés ne cessent de mener des incursions et de croître  en nombre à divers endroits dans des provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo. C’est ce que nous avons appris du Lieutenant-colonel Andrew Silvano MTALI, Chef du bureau d’information publique militaire de la MONUSCO à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Voilà ce qui justifie le sens de la multiplication d’effort par la Force onusienne dans le cadre de ses opérations qu’il n’arrête d’intensifier ces dernières semaines dans ces différentes zones.

Dans le vif de ses opérations, la Force de la MONUSCO se trouve dans  tous les Secteurs où elle continue à agir avec vigilance, surtout dans des zones ciblées où elle n’arrête de mobiliser ses Forces mobiles de réaction rapide.

A l’heure actuelle, beaucoup de ces groupes armés sont déjà en pleine dissuasion et la population sous une efficace protection.

Ses opérations conjointes avec les FARDC sont en train de prévenir au plus haut point ces incursions ennemies et de bouter hors des territoires ces commetteurs des crimes. Ce qui permet  aux populations locales de vaquer librement à leurs activités.  La présence régulière de la Force dans les principaux points chauds  est en train de garantir la liberté de mouvement de paisibles civils.

En Ituri, les échanges des tirs que les Casques bleus ont eus avec les miliciens CODECO ont obligé ces derniers à se retirer du lieu après avoir subi de lourdes pertes contre un seul soldat onusien blessé et promptement rétabli de sa blessure. 

Dans l’entre-temps, la MONUSCO continue à mener des patrouilles de jour et de nuit, parmi lesquelles des patrouilles de reconnaissance, et dont la plupart de façon conjointe avec les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.  

C’est le cas des patrouilles qu’ils ont menées le 17 janvier, dans les zones voisines à l’axe Miriki Kimaka naguère touchées par des affrontements entre groupes armés. Ces patrouilles, faut-il les mettre en exergue,  ont, non seulement apaisé les craintes parmi les populations civiles, mais en plus permis la reprise de leurs activités quotidiennes.

Leurs opérations en étroite coordination et en parfaite coopération avec les forces de sécurité de l’État congolais sont en train de renforcer de plus en plus la protection des civils.

Par ailleurs, le Génie militaire de la Force, en étroite collaboration avec le gouvernement

local, et grâce à ses ressources en génie, a pu faciliter la construction  de la route de la base

d’opérations de combat à Eringeti, dans sa phase II, ainsi que la réhabilitation, toujours dans sa phase II, de la route de Mitti-Bunyakiri.

Au village Buleusa, les Casques bleus de la MONUSCO ont, dans le cadre du renforcement de la confiance en matière de sécurité, tenu une réunion de sécurité avec 25 acteurs de Protection des civils. Il y avait parmi eux, le chef du village lui-même, un représentant des FARDC, des représentants de la société civile et des représentantes des femmes. 

Au cours de cette réunion, ils ont parlé du climat sécuritaire qui n’est pas jusque-là au beau fixe dans ce village et ont placé l’accent sur les moyens à mettre en place en vue  de renforcer les mécanismes de Protection des civils via, entre autres, des partages d’informations.

Au Nord-Kivu, dans la même optique de protection des civils, la section des Affaires civiles MONUSCO a

 réuni les acteurs locaux de protection, à Mweso, près de Kitchanga. Et parmi eux il y avait des

représentants de la société civile et des jeunes. Ils ont discuté du renforcement des mécanismes et

approches de protection de la population, notamment sur les axes Kalembe-Kalonge, à Bweru et Muhongozi-Mbuhi. Les acteurs locaux se sont engagés à renforcer la collaboration avec les autorités locales et la MONUSCO, notamment en matière de partage des alertes via un  numéro ‘’vert’’ prévu à cet effet.

 Les casques bleus ont reçu des informations concernant la présence de près de 700 familles de déplacés internes séjournant dans des familles d’accueil à Katsiru. La section des Affaires civiles a encouragé les participants à promouvoir la cohabitation pacifique entre les communautés locales et les personnes déplacées.

                                                                                                                                              St. G.E.

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