
La salle de conférence de Vanessaland à Gombe, espace voisin de l’ITI /Gombe, a servi de cadre, samedi 17 décembre 2022, au vernissage du livre ‘’Pensées d’aujourd’hui, de demain et de surlendemain’’, un livre paru aux éditions Kansa’s sous la signature du Professeur Mathias Buabua Wa KayembeMubadiate, Président de l’Union des Ecrivains Congolais, UECO. Cet ouvrage écrit à la Roi Salomon a été préfacé par leprofesseur Rogatien Ondain Ansoom Bwang.
‘’Pensées d’aujourd’hui, de demain et de surlendemain’’ est un livre plein de paroles de sagesse réparties entre 261 rubriques thématisées. L’homme parle entre autres de l’éducation du congolais, de sa formation, de son amour envers la République Démocratique du Congo, du pouvoir fiscal de cette dernière,de la corruption qui prévaut au sein de ses institution, de son armée, de son environnement, de son agriculture, de son indépendance, de son appartenance à l’Afrique, de la néo-colonisation qu’elle continue à subir jusqu’ici et la liste n’est pas exhaustive.
Parlant de l’éducation et de la formation, il veut, à travers une pensée-force, que l’Etat et les parents mettent en avant-plan les préoccupations relatives à l’éducation des enfants, car à l’en croire : ‘’Eduquer ses enfants, c’est éduquer toute une nation’’. ‘’Le meilleur de l’enseignement est celui basé sur les langues locales’’, poursuit-il dans le même ordre d’idées avant d’aborder la question de la gratuité dans laquelle il apporte une valeur ajoutée: ‘’La gratuité de l’enseignement est une bonne chose, mais il faut plus la qualité’’, souligne-t-il.
‘’Le Congo a un grand rôle à jouer dans le monde. A condition que ses citoyens s’approprient un tel rêve’’. Sans ses citoyens le Congo ne vaut pas un penny ’’, dit-il à la ixième page pour mettre en exergue l’importance pour la République Démocratique du Congo de compter en premier lieu sur ses ressources humaines.
Parce qu’il faut une ressource humaine congolaise avec en son sein des congolais parfaits pour une RDC parfaite, en plus de l’éducation à faire acquérir aux jeunes congolais depuis l’école de base, il faut à l’intention de ces derniers un vrai réarmement moral. Il le clarifie lorsqu’il déclare : ‘’Le redressement du Congo passe par le réarmement moral de son peuple’’.
‘’Si les citoyens pouvaient manifester un sincère amour vis-à-vis du pays et mettre la même ferveur au paiement des impôts comme ils le font avec celui des dîmes à l’église, le Congo serait déjà sauvé. Un pays où les citoyens paient l’impôt ne connaît pas l’inflation’’, c’est ce qu’il déclare en lien avec l’impôt comme l’un des moyens privilégiés pour l’émergence de l’économie de la République Démocratique du Congo.
‘’Le problème, ce n’est pas de prélever l’impôt, mais plutôt ce que l’on fait de l’impôt prélevé’’, tire-t-il les choses au clair par rapport à cette question fiscale en sa qualité d’ex-Inspecteur Général des Finances.
‘’Le Congo est engagé dans un conflit existentiel entre les intérêts du pays et les intérêts privés’’, le révèle-t-il en déplorant avec la dernière énergie la corruption sous-jacente à ce ‘’clivage du moi’’ qui bat record parmi les animateurs de nos institutions.
A propos des Forces Armées Congolaises, le Professeur se pose la question de savoir : ‘’La RDC, c’est combien des divisions, combien de chars et combien d’avions de chasse ?’’
Parlant de l’environnement, l’auteur appelle chaque congolais à planter des arbres partout où ils vivent.
‘’Nul ne peut affirmer d’avoir donné quelque chose au Congo sans y avoir planté des arbres’’, exhorte-t-il.
Le parémiologue propose en plus l’idée de développement de la RDC à partir de nos communautés de base.
Lisez l’ouvrage qui est déjà sur tous les rayons des marchés de vente des livres, pour en savoir davantage.
Sa portée aux fonts baptismaux a été faite à la date ci-haut évoquée par le Professeur Bonaventure Chelo, Professeur à la Faculté des Lettres de l’Université de Kinshasa, essayiste et Ministre honoraire de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et cela, en présence de grandes notabilités et têtes pensantes du monde littéraire congolaises.
Il y avait parmi elles, en plus de celles qui sont préalablement citées : Le Professeur Jean Mpisi, essayiste, romancier et Vice-président de l’Union des Ecrivains Congolais ; Joseph Kalala, romancier et Secrétaire Général de la même société des gens des lettres congolaises ; Floribert Banshipe, romancier et adjoint du précédent ; Willy Mudiandambu, poète, romancier et Coordonnateur urbain de la même structure ; Munkulu Di Deni, poète et critique littéraire ; Alphonse Sangamay, essayiste et didacticien ; Vincent Kabange, romancier ; Kabasu Babu, poète ; Bienvenu Liyota, essayiste, homme politique et Ministre honoraire. La liste n’est pas exhaustive.
Reste à souligner que le Professeur Mathias Buabua Wa Kayembe est auteur de plusieurs autres ouvrages tant scientifiques que littéraires. Nous en citerons, pêle-mêle, à titre illustratif : ‘’Droit économique congolais’’, ‘’Droit fiscal congolais’’, ‘’Fiscalisation de l’économie informelle du Zaïre’’, ‘’Traité de droit fiscal zaïrois’’, ‘’Œuvre dramatique de Mathias Buabua Wa Kayembe’’, ‘’Dieu sauve l’Afrique’’, ‘’Mais les pièges étaient de la fête’’, ‘’L’ironie de la vie’’,‘’Vociférations’’, ‘’Gazouillis’’…
Saint-Germain Ebengo