

En matière des informations sur la finance publique, l’Inspection Générale des Finances (IGF) est une source sûre et crédible.
C’est pourquoi, dans nos différentes publications antérieures concernant ces deux dossiers, l’information a été celle récoltée auprès de cette source.
Dans notre métier, la personne incriminée dans un article de presse a le droit de se justifier ou de réclamer un droit de réponse.
Pour cette raison, nous avons donné notre espace au camp du ministre des Finances afin de livrer au public sa version des faits.
En effet, tout le monde sait que le ministre Nicolas Kazadi dans les dossiers des forages et des lampadaires est accusé de surfacturation, mais également de procéder au payement en mode urgence en faveur de ces deux prestataires. Le procureur dans sa lettre adressée à la DGM, ajoute l’infraction de détournement des deniers publics.
Au sujet de la surfacturation, il nous a été démontré que pour surfacturer un projet, il faut être à l’initiative soit participer au montage dudit projet.
Lorsque ces deux projets sont discutés au niveau du gouvernement, ensuite analysés par la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics ( DGCMP) et l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Nicolas Kazadi n’est pas encore ni membre du gouvernement, ni Ministre des Finances.
Question, par quel mécanisme a-t-il pu surfacturer des projets auxquels il n’a pas été à l’initiative.
Pour les deux projets, les sociétés prestataires de ces deux projets ont préfinancé les travaux à la hauteur de 30 à 35 %. Pour la poursuite des travaux, l’Etat devrait rembourser ces préfinancement et opérer le premier versement conformément aux clauses du contrat. Quand Nicolas Kazadi devient Ministre des Finances, il trouve ces factures sur sa table. En clair, cela signifie que ces factures avaient déjà franchi toutes les étapes de la chaine de dépense.
Question : doit-on, dans ce cas précis, parler de payement en mode d’urgence ? A chacun d’y répondre.
Nicolas Kazadi a détourné l’argent destiné aux projets des forages et des lampadaires.
Tout le monde a eu le privilège de suivre sur la Radio Top Congo, le patron de la SOLECTRA, le Malien Samba Bathily qui n’a pas nié le payement effectué par le Ministre des Finances en faveur de sa société. De même pour ceux qui vont construire des stations de traitement d’eau (et non des simples forages), personne ne se plait de ne pas recevoir son argent.
Question : il s’agit de quels fonds que Nicolas Kazadi aurait détournés ?
Concernant le marché des lampadaires en République Démocratique du Congo, notre organe de presse a découvert que la société SOLECTRA du malien est en concurrence avec la société Proton appartenant à un indien. Il se fait que l’indien a un avocat conseil qui se trouve être là femme de l’Inspecteur des Finances en chef, sieur Jules Alingete.
Certainement le Procureur Général aura le temps de gratter pour voir s’il n’y a pas conflit d’intérêts.
Proton livre un lampadaire à 2.000 USD sans garantie ni service après vente, tandis que SOLECTRA livre à 4.000 USD avec service maintenance.
Ici aussi, le Procureur Général va certainement recourrir à l’éclairage des experts pour dire qui a surfacturé.
Comme on le voit, le journaliste ne juge pas, il témoigne de ce qu’il a vu, vécu et constaté. Un témoin objectif n’a donc pas d’amis ou d’ennemis éternels.
Dossier à suivre
Le Tonnerre