Les hommes passent et la nation demeure, dit-on. Cette vérité, connue de tout le monde, s’applique aujourd’hui à la République Démocratique du Congo. Raison ? L’interpellation du Responsable numéro un de la sécurité nationale, considéré comme l’un des hommes les plus puissants du pays, ne peut laisser longtemps un vide qui risquent de ne pas être comblé de sitôt.
Pour éviter ce cas à ce poste important de la vie de la nation, Jean-Claude Bukasa a été désigné, mardi 8 février, pour assurer l’intérim du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité.
Dans une lettre du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Guylain Nyembo, adressée à Jean-Claude Bukasa, il lui est signifié que « sur instruction de la Haute hiérarchie et compte tenu de l’empêchement du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, il est désigné pour assurer l’intérim de ce dernier ». Jusque-là, Jean-Claude Bukasa était assistant principal du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité chargé de la sécurité extérieure.
Ce changement intervient à la suite de l’interpellation du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya. Il est toujours retenu à l’Agence nationale des renseignements (ANR). Les enquêteurs chargés de ce dossier « disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale », a révélé mardi même le porte-parole du Chef de l’Etat, Kasongo Mwema.
Le Tonnerre (LT)