RDC : Face à l’opposition anti-revision constitutionnelle, le mutisme du Présidium de l’Union Sacrée interroge !

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Bien que toujours dans la déperdition et la dispersion, l’opposition politique congolaise a réussi à former un bloc de circonstance pour dire non à l’initiative du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de modifier ou de changer la Constitution actuellement en vigueur dans le pays.

En dépit du fait que le Chef de l’Etat ait donné les assurances aux uns et aux autres que sa démarche ne vise nullement le troisième mandat, les opposants n’y croient pas. Et d’ailleurs, il surfent sur cette donne pour manipuler l’opinion et ainsi faire échec à cette initiative présidentielle très salvatrice, qui vise à protéger l’intégrité du territoire national, en élargissant dans notre loi fondamentale, des dispositions ambiguës ainsi que celles qui consacrent l’abandon d’une partie de la souveraineté sur notre sol et sous-sol.

Malheureusement, dans la guerre médiatique qui a été déclenchée autour de cette question, la méga plateforme présidentielle, l’Union Sacrée de la Nation, reste jusque-là inaudible. Aucune rencontre entre les membres du Présidium de l’USN, pour se prononcer officiellement sur l’initiative de leur Autorité de référence, ni une déclaration commune pour démentir toutes les acquisitions infondées de l’opposition contre la gestion du Président de la République.

A part les honorables députés Augustin Kabuya et Christophe Mboso N’kodia Mpwanga qui ont clairement pris position en faveur de la révision constitutionnelle, les autres caciques de l’USN demeurent bouche cousue sur la question.

Au lieu de prouver son soutien au Chef de l’Etat par des actes concrets et non par des déclarations farfelues, le Président de l’Assemblée Nationale, lui, est dans la chasse à l’homme pour déstabiliser le gouvernement Judith Suminwa et le Parti présidentiel.

C’est ainsi que très bientôt, des motions de censure contre les ministres UDPS au sein de ce gouvernement vont pleuvoir, en impliquant dans cette démarche, quelques députés nationaux frustrés, issus de la mosaïque UDPS et Alliés.
Le premier qui serait peut-être un de ces quatres matins victime de cette machination diabolique, c’est le Ministre Alexis Gisaro des Infrastructures et Travaux Publics. Le but étant de donner encore des arguments au M23 qui sait servir de la rethorique de haine communautaire. Car, d’aucuns le savent, Si Alexis Gisaro tombe, personne n’acceptera qu’il est censuré à cause de sa megestion, mais plutôt en raison de son appartenance à une communauté.
Vital Kamerhe serait un allié sincère du Chef de l’Etat, il n’aurait pas permis que cette procédure soit déclenchée. Il en a le pouvoir et le tact nécessaire pour demander au 58 députés nationaux signataires de ladite motion de sursoir à celle-ci. Wait and see.

Le Tonnerre

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