Depuis que Jean-Lucien Busa est ministre d’État en charge du Portefeuille, il ne cesse de torpiller les efforts des entreprises du Portefeuille de l’État pour leur bon fonctionnement. Il multiplie les missions inutiles au profit des membres de son cabinet, qui sont pour la plupart des membres de sa famille, et s’ingère abusivement dans les affaires des entreprises publiques.
La dernière illustration en date est la demande d’explications qu’il a adressée au Président du Conseil d’Administration (PCA) de la SNEL SA. Cette correspondance ne respecte en rien les lois encadrant les relations entre les membres du gouvernement et les mandataires publics.
Il convient de rappeler que la SNEL, en tant que société commercial, est placée sous l’autorité du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques sur le plan technique et sous celle du ministère des Finances en tant qu’assujetti fiscal. Le ministère du Portefeuille n’intervient qu’en troisième lieu. Ainsi, une demande d’explications adressée à une entreprise publique ne peut être formulée que par le chef de l’Exécutif (Premier ministre), et ce, sur instructions du Président de la République.
À la lumière de ces faits, il apparaît clairement que le ministre Jean-Lucien Busa viole les lois de la République. Le chef de l’État doit être vigilant face aux pratiques de ce ministre, qui entravent sa vision pour le pays.
À la veille de la formation du gouvernement d’union nationale, les entreprises publiques plaident pour que Jean-Lucien Busa ne soit plus reconduit au sein de l’Exécutif. Il n’est plus un secret pour personne que cet homme est avant tout un affairiste.
Le tonnerre
