La Questeure adjointe de l’Assemblée nationale, Grâce Neema Paininye, a « »reçu dans son cabinet de travail à Kinshasa/ lingwala, ce jeudi 15 Mai, le Coordonnateur nationale de l’ONG AWF, Antoine Tabisenga, spécialisé dans la conservation des aires protégées en RDC qui travaille en partenariat avec l’ICCN et Lomako.
À sa sortie, le coordonnateur national de l’ONG spécialisé dans la conservation des aires protégées en République démocratique du Congo a déclaré qu’il y a beaucoup de défis sur terrain, des aires protégées sont menacées, mais aussi le défi que nous rencontrons pour ainsi demander la main du gouvernement et de la Questeure adjointe sur les aires protégées dans la Grande orientale.
« Je suis venu voir la questeure adjointe pour deux choses : premièrement, comme il n’ est jamais tard pour mieux faire , pour présenter mes félicitations pour son élection comme questeur adjoint au niveau de l’ Assemblée nationale. Évidemment, échanger sur ce que nous sommes en train de faire sur terrain dans les aires protégées et aussi les défis que nous rencontrons pour ainsi demander la main du gouvernement. Mais aussi, l’autorité budgetaire qui est l’Assemblée nationale, afin de nous accompagner pour la mise en œuvre de certaines activités que nous ne pouvons pas faire avec les financements que nous avons », a déclaré Antoine Tabisenga.
Et d’ajouter :
« Comme par exemple pour la province du Bas-Uele, nous sommes vraiment enclavés, il faut faciliter l’accès aux marchés des produits agricoles et l’accessibilité aux sites, les routes que nous avons, ne nous facilitent pas. il faudra que l’autorité budgétaire puisse voir comment réfléchir sur le budget alloué dans notre secteur. Et nous avons des questions qui nécessitent l’accompagnement de l’autorité budgétaire et la politique nationale. Comme Honorable questeur adjoint est une des icônes de l’espace Grand Oriental, qu’elle face des plaidoyers en notre faveur », a mertelé le numéro un de AWF.
Antoine Tabisenga a également demandé le plaidoyer de l’élue d’Ango pour que la commission Environnement et effets naturels de l’Assemblée Nationale se saisissent de ce dossier.
« C’était aussi une façon de demander comment nous pourrions rencontrer la commission environnement et effets naturels de l’ Assemblée nationale pour voir comment on peut apporter beaucoup d’éléments pour aider quand on prépare le budget mais aussi dans les lois futures. »
La questeure adjointe a, de son côté, été très réceptive comme toujours, a affirmé le convive. Ce dernier s’est dit être touché et motivé par tout ce qu elle est entrain de faire, surtout le projet de chemin de fer des Uele derrière lequel elle est, car sans ce chemin de faire les Bas et Haut-Ueles ne vaudraient pas de provinces. Un projet excellent bien qu’il va demander beaucoup du temps.
« Mais dans l’entre-temps qu’on fasse ce qui est possible. C’est arranger les routes, arranger les ports pour que les produits quittent bien Kinshasa via Kisangani », a conclu le coordonnateur Antoine Tabisenga.
Cellcom Q.A/AN
