Il n’est un secret pour personne que les Entreprises de presse Télé 50 et la Radio Top Congo ont été créées avec les fonds de la Présidence de la République sous le règne de Joseph Kabila ; des fonds sortis par feu Augustin Katumba Mwanke et qui ont transité par le Secrétariat général du PPRD, à l’époque où Vital Kamerhe était encore à la tête de ce Parti politique. Concernant la presse écrite, c’est le Magazine Grands Lacs qui a été choisi.
Il n’est donc pas étonnant de voir les patrons de ces médias, notamment Jean-Marie Kasamba et Christian Lusakweno demeurer redevables à Kabila, éternellement.
Ce qui est bien pour Jean-Marie Kassamba, c’est que lui ne s’offusque de réclamer son appartenance à la Kabilie. Par contre, Christian Lusakweno, comme tout Ne Kongo qui se respecte, joue à l’hypocrisie, en donnant à la Radio Top Congo un semblant de neutralité. C’est ainsi que lorsqu’il s’agit de critiquer Joseph Kabila, il laisse le job à Thierry Kambundi.
Au lieu de se plaindre de ce que vient Lusakweno en défendant clairement le Rwanda par rapport aux révélations faites par le VPM Jean Pierre Bemba, qui a plus d’accès aux secrets d’État que lui, le régime Tshisekedi aurait dû faire la même chose, en dotant également des médias puissants pour faire face à l’armée médiatique made Kabila, aujourd’hui au service du Rwanda.
Malheureusement, le pouvoir en place a choisi de mettre sur pied une armada des communicants qui communiquent à travers les médias des autres, mais avec ce risque d’être chaque fois censurés. A titre d’indication, chaque fois que quelqu’un du pouvoir passe sur les ondes de TOP CONGO, il est contredit le jour après par les journalistes de cette radio, avant même que des opposants le fassent.
Dans l’émission le Débat de TOP CONGO il y a un auditeur du nom de BEN NYAMABO, dont le message sur wattsap est toujours lu chaque jour avant la fin de l’émission à 13 heures 30′. Cet auditeur ne vient que pour dénigrer le Chef de l’Etat et c’est systématique. D’où la question de savoir si les services de renseignement ont déjà cherché à identifier cet auditeur du nom de BEN NYAMABO.
Les ennemis internes, il y en a partout, surtout dans la presse choyée naïvement par les hommes du pouvoir.
Le Tonnerre