Alors que les regards sont tournés vers Washington où un accord de paix entre Kinshasa et Kigali est en cours de négociation, Alex Welo, président exécutif du Cadre de concertation nationale des droits humains en RDC, fait entendre une voix forte et déterminée : pas de paix sans justice, pas d’accord sans conditions.
Dans une déclaration officielle, Alex Welo, également rapporteur spécial sur les droits de l’homme, a salué les initiatives diplomatiques soutenues par les États-Unis, tout en rappelant que le peuple congolais voit très bien et veut voir clair cette fois-ci.
Pour lui, l’adhésion à un accord aussi sensible ne peut se faire sans un strict respect de 15 préalables non négociables, posés comme garde-fous à toute compromission.
Des exigences fermes au nom de la justice et de la souveraineté
Parmi ces conditions, figurent :
Le refus catégorique d’impunité pour les auteurs de crimes graves,
La mise en place d’un système de traçabilité électronique des minerais,
L’implication directe des citoyens dans la gouvernance,
La bancarisation de l’économie congolaise,
La sécurisation des frontières par des technologies avancées,
Et une rencontre directe avec le Président américain avant toute signature finale.
« Le Congo n’est pas à vendre, et le peuple ne tolérera plus d’accords conclus dans le dos de sa dignité », martèle Alex Welo, qui appelle à une paix juste, transparente et durable. Il insiste également sur la nécessité de démanteler les structures de corruption, d’éradiquer la pauvreté et de garantir la sécurité pour tous, notamment les personnes déplacées et les populations vulnérables.
Un appel à la responsabilité historique
Alex Welo souligne que cette démarche n’est pas un rejet du processus de paix, mais une exigence de clarté, de mémoire et de justice. « Nous soutenons toute initiative sincère pour la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, mais avec courage, vérité et responsabilité », déclare-t-il.
Avec cette prise de position, Alex Welo incarne la voix d’un Congo lucide, debout, et déterminé à ne plus subir les conséquences d’accords imposés ou biaisés. Le message est clair : la paix, oui, mais pas à n’importe quel prix. Le tonnerre
