CADECO : Pour se sauver, la DG Juliette Mbambu Mughole tente désespérément d’intimider le Ministre du Portefeuille

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Sentant sa fin venir, la Directrice Générale de la CADECO SA, Juliette Mbambu Mughole, poussée par l’instinct de survie, tente de sauver sa peau, en procédant par des intimidations voire à balancer des invectives contre celui qui fut, il y a peu, son protecteur. Une stratégie pitoyable, digne des personnes sans scrupules qui ignorent que la traîtrise finit toujours par emporter le traître.

Mme le Directeur Général de la CADECO serait un peu plus raisonnable, elle n’aurait pas pensé un seul instant que le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, aurait décidé de s’offrir le service d’un journaliste, se servir de ses articles comme preuves de son incompétence, pour la limoger.

Aujourd’hui, le Ministre Bussa a tout ce qu’il faut pour suspendre de ses fonctions Juliette Mbambu Mughole : le retrait de la confiance du Conseil d’Administration à Mme le Directeur Général, la demande de révocation de l’intersyndicale adressée au Chef de l’Etat, les innombrables preuves de détournements des fonds, la conclusion des marchés de gré à gré sans l’aval du Conseil d’Administration, le recrutement clientéliste de nouveaux agents, en majorité membres de son Parti politique…

Tous les ingrédients de la mauvaise gouvernance réunis donc, donnant par conséquent toute la latitude au Ministre de tutelle de le sanctionner, sans se référer au Président de la République encore moins à la Première Ministre.

A lire verticalement les publications de l’écrivain en herbe qu’elle a recruté pour le besoin de la cause, nous avons la certitude que Madame Mbambu Mughole n’a pas tout dit à son fameux chercheur au sujet de sa gestion scrabreuse de la CADECO. Raison pour laquelle ce garçon a du mal à la défendre. Car, voyez-vous, un avocat qui n’a pas tous les éléments du dossier de son client, perd le procès ; et c’est inévitable.

Mbambu Mughole Juliette a-t-elle révélé à son chercheur qu’elle voulait soustraire de la caisse de la CADECO un montant de 138,019,52 dollars américains au bénéfice de son mari, Monsieur Gaspard Bahati Bahizire ? Cela, sous prétexte son cher époux aurait préfinancé les travaux de réhabilitation de la villa n°11, avenue Okito, Quartier Binza Pigeon dans la Commune de Ngaliema ; villa appartenant à la CADECO.

Pour masquer ce vol, cette somme devrait provenir des Agences CADECO de la Province de l’Ituri et celle du Nord-Kivu, aujourd’hui sous l’état de siège.

Selon la note de service n°095/DG/MMJ/CADECO/2025 du 21 mars 2025 signée par Mme la DG, l’Agence de BENI devrait transférer dans le compte bancaire de son mari 45.000 USD ; Agence de Mahagi en Ituri : 36.006,05 USD ; Agence de ARU : 36.006,50 USD ; l’Agence de Lubumbashi dans le Haut-Katanga : 21.006, 50 USD.

« Le détournement est une infraction d’intellectuels malveillants », dixit le Professeur de droit et avocat, Dieudonné Kaluba. Nous avons ici la preuve, car il est difficile d’aller enquêter dans ces Zones.

Malgré l’opposition du Directeur Général Adjoint qui a mis son veto pour stopper la sortie de ces, en dépit de la désapprobation du Conseil d’Administration qui a conditionné ce remboursement par la certification des travaux par des instances compétentes de la CADECO, la Directrice Générale a fait le forcing pour offrir à son tendre époux cette enveloppe alléchante.

Nous dénonçons cette privatisation de la CADECO SA bien avant que Jean-Lucien Bussa ne soit porté à la tête du Ministère du Portefeuille. Par conséquent, prétendre que c’est lui le commanditaire de nos écrits, c’est admettre qu’on ignore tout sur le fiasco managérial observé présentement à la CADECO, dont la responsable n’est autre que Juliette Mbambu Mughole.

Dans sa dernière livraison, le chercheur recruté par la Patronne de la CADECO a révélé à l’opinion congolaise que  » des commerçants et citoyens ont salué l’initiative de l’ouverture de la CADECO a Goma. »

La question : comment a-t-il fait pour arriver à réaliser un sondage auprès des citoyens de Goma, et conclure que la population approuve la décision irréfléchie de sa cheffe, celle de cautionner le fonctionnement de la CADECO dans cette ville occupée par des terroristes ?

Tacitement, notre cher écrivain reconnait la responsabilité de la Directrice Générale dans la remise en activité de la CADECO à Goma. Car, cette dame pouvait savoir que cette Caisse allait être utilisée comme un instrument entre les mains des terroristes pour dévaliser la population. Demain les agresseurs partiront et avec eux les dépôts des clients de la CADECO.
Qui va indemniser les victimes ? A Madame la DG d’y répondre.

Le Tonnerre

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