Depuis quelque temps, la ville de Kinshasa est paralysée par des embouteillages monstres. Ce phénomène, déjà devenu monnaie courante, s’amplifie avec la fermeture de plusieurs accès stratégiques de la voirie urbaine pour cause de travaux.
Tout en félicitant le gouvernement provincial pour ces initiatives nécessaires, nous déplorons l’absence d’une véritable planification visant à endiguer les bouchons durant cette période. L’avenue Kasa-Vubu, l’un des tronçons les plus fréquentés par les usagers, est fermée sur plusieurs sections, privant ainsi plus de trois millions d’habitants d’une circulation fluide. Que dire alors de l’avenue Victoire, de l’axe Pont Cabu, de l’avenue Nyangwe, de Kabinda, et bien d’autres encore…
La ville tourne au ralenti, avec un impact économique majeur. Il est impératif que le gouvernement prenne des mesures drastiques pour pallier ces difficultés de mobilité. Car, au-delà des pertes de temps et d’argent, l’embouteillage crée une frustration psychologique profonde, avec le risque que la grogne ne dégénère en émeutes.
Christian Zeus Ilunga