Le ministre provincial des Transports de Kinshasa, Amisso Yoka Lumbila Bob, a rappelé ce mardi que les tarifs officiels du transport en commun n’ont subi aucun changement dans la capitale congolaise.
S’exprimant au nom de l’Hôtel de Ville, il a précisé que les prix et itinéraires restent régis par l’arrêté du 17 décembre 2024, signé par le gouverneur Daniel Bumba Libaki, qui fixe les montants autorisés et les trajets officiels sur l’ensemble du territoire kinois.
Le ministre a également exigé l’affichage visible des tarifs à l’intérieur de tous les véhicules de transport en commun. Une mesure destinée, selon lui, à protéger les passagers contre les abus et les hausses arbitraires de prix.
Dans le même élan, les autorités urbaines ont réitéré l’interdiction du “sectionnement des itinéraires”, une pratique courante dans les rues de Kinshasa où certains chauffeurs fractionnent les trajets pour multiplier les gains. Connu sous des appellations locales telles que demi-terrain, balle na chambre, chambre-salon, direct ou encore solola bien, ce système est désormais passible de sanctions, conformément aux articles 11 et 12 de l’arrêté précité.
Malgré ces rappels, plusieurs Kinois doutent de l’effectivité des mesures sur le terrain. Beaucoup estiment que les contrôles restent insuffisants et appellent les autorités provinciales à renforcer les dispositifs de suivi et de sanction, afin de garantir un transport public plus équitable et mieux encadré
Christian Zeus Ilunga
