RDC : faut-il encore dialoguer avec ceux qui ont détruit le pays ?

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Alors qu’un nouveau dialogue politique est évoqué, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une manœuvre de recyclage politique. Pour beaucoup de Congolais, il est temps d’en finir avec les discussions sans fin qui profitent toujours aux mêmes acteurs, au détriment du développement du pays.

En République démocratique du Congo, l’idée d’un nouveau dialogue national refait surface. Mais cette fois, une grande partie de la population exprime son exaspération. Pour beaucoup, ces dialogues ne servent qu’à ramener au pouvoir les mêmes figures responsables de la mauvaise gouvernance, de la corruption et du pillage des ressources du pays.
Le peuple, lui, aspire à autre chose : la stabilité, le travail et le progrès.

Les Congolais fatigués des dialogues sans issue

Depuis plusieurs décennies, les dialogues politiques se succèdent en RDC, chacun promettant la paix et la réconciliation. Mais à chaque fois, ce sont les mêmes visages qui reviennent aux commandes, souvent sans rendre de comptes. Les Congolais s’interrogent : à quoi bon dialoguer si rien ne change et si les responsabilités ne sont jamais établies ?

Un prétexte pour rester au pouvoir

Derrière ces appels au dialogue se cache souvent une stratégie : celle de rester dans le jeu politique à tout prix. Certains acteurs, pourtant désavoués par leur mauvaise gestion passée, cherchent à se repositionner en appelant à la concertation. Or, la démocratie repose sur le respect des mandats et des institutions, non sur des arrangements permanents.

Laisser le Chef de l’État travailler

Beaucoup estiment qu’au lieu de multiplier les dialogues, il faut laisser le Chef de l’État poursuivre ses réformes et consolider l’État de droit. Le pays a besoin de stabilité et d’action, pas de nouvelles négociations qui détournent l’attention des vrais problèmes : le chômage, la sécurité, les infrastructures et le bien-être du peuple.

Rompre avec le cycle du dialogue éternel

Si la classe politique ne rompt pas avec cette culture du dialogue à répétition, la RDC risque de s’enfermer dans un cycle sans fin où chaque départ du pouvoir devient prétexte à une nouvelle table ronde. Un tel système ne peut qu’encourager les ambitions personnelles et les tensions post-électorales.

place à l’action, pas à la distraction

Le dialogue ne doit pas devenir un refuge pour ceux qui refusent d’assumer leurs échecs. Le Congo a besoin d’une nouvelle culture politique, fondée sur la responsabilité, la continuité de l’État et le travail. Le temps n’est plus aux discussions politiques interminables, mais à l’action concrète pour faire avancer la nation. Le tonnerre

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