RDC/Scandale Retentissant à la Gécamines : 100 Millions de Dollars Volatilisés – Le DG Refuse d’Exécuter une Ordonnance Présidentielle pour Continuer à Piller la Société

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Alors que la Gécamines, jadis véritable pilier de l’économie congolaise, peine aujourd’hui à retrouver son souffle, un scandale financier d’une ampleur inquiétante éclate au sommet de sa direction. Autrefois capable de mobiliser près de 60 % du budget national, la Gécamines n’arrive même plus à payer régulièrement ses agents, ni à relancer sa production.
Pourtant, dans ce contexte de faillite opérationnelle, 100 millions de dollars ont été décaissés sans résultats visibles.
Nos sources de la société civile ont confirmé l’intégralité de ces informations.

Un Marché de Gré à Gré pour des Travaux Fantômes

Officiellement, ce montant faramineux devait servir à la réhabilitation de deux immeubles appartenant à la société. Mais aucun appel d’offres n’a été lancé : les travaux ont été attribués de gré à gré, en violation flagrante des règles de passation de marchés publics.
C’est la SOCIM, une filiale de la Gécamines, qui a débloqué les fonds, sous la supervision directe du DG de la Gécamines — lequel en a lui-même nommé le responsable.
Aucun audit, aucune transparence : l’opération a été exécutée sur simple ordre hiérarchique.

Pourtant, aucun chantier réel n’a commencé. Seuls quelques échafaudages ont été dressés pour donner l’illusion d’un début de travaux. Une mise en scène grossière pour masquer ce que plusieurs sources qualifient désormais de détournement organisé.

Un DG Qui Défie l’Ordonnance Présidentielle

Le scandale prend une dimension politique : le DG de la Gécamines, Placide Nkala, avait été nommé par ordonnance présidentielle comme Président du Conseil d’Administration (PCA) de la compagnie Primera Gold, basée au Sud-Kivu.
Mais il n’a jamais exécuté cette ordonnance, préférant se maintenir illégalement à la tête de la Gécamines pour continuer, selon plusieurs sources, à contrôler les flux financiers et piller les ressources de l’entreprise publique.

D’après nos investigations, cette rébellion ouverte contre la décision du Chef de l’État aurait été facilitée par l’ancien ministre du Portefeuille, Jean Lucien Busa, avec la complicité de certains conseillers de la Présidence, corrompus pour bloquer l’application de l’ordonnance.
Une manœuvre politique et financière bien orchestrée pour maintenir Placide Nkala à la tête de la Gécamines, au détriment de l’autorité présidentielle et de l’intérêt national.

Un Conseil d’Administration Complice et Silencieux

Le rôle du Conseil d’Administration dans cette affaire soulève de lourdes questions. Alors qu’il devrait exercer un contrôle rigoureux, il s’est transformé en simple chambre d’enregistrement.
Le PCA, devenu un “petit” du DG, exécute à la lettre toutes ses instructions sans la moindre contestation.
Il ne joue plus son rôle de contrepoids institutionnel, mais celui d’un subordonné soumis aux ordres.
Comment expliquer qu’une dépense aussi colossale — dans une entreprise incapable de produire — n’ait suscité aucune interrogation ?

L’IGF et les Services de Contrôle : Silence Radio

L’Inspection Générale des Finances (IGF) et les autres services de suivi, pourtant garants de la transparence, n’ont émis aucun rapport sur ce décaissement massif.
Comment 100 millions de dollars ont-ils pu disparaître d’une société publique en crise sans qu’aucun contrôle ne soit effectué ?

Les Mines du Katanga Pillées dans l’Indifférence Générale

Pendant que la Gécamines s’effondre, les mines du Katanga sont exploitées à ciel ouvert, sans retombées pour la population.
Le Code minier congolais prévoit pourtant que les communautés locales bénéficient directement des revenus issus de l’exploitation minière.
Mais dans les faits, c’est un silence bien orchestré qui règne : corruption, complicités politiques et mutisme des institutions permettent un pillage à grande échelle des richesses nationales.

Un Appel Urgent à la Lumière et à la Justice

Ce scandale doit être élucidé. Les responsabilités doivent être établies, sans complaisance.
La Gécamines ne peut continuer à être vidée de ses ressources au détriment des milliers de familles qui en dépendent et de l’économie nationale.
La justice doit agir, et la gouvernance de la Gécamines doit être réformée en profondeur. Le tonnerre

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