La Députée Nationale et Questeure Adjointe de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, Grâce Neema Paininye, a souligné « le rôle des parlementaires dans le renforcement de la responsabilité pour les crimes internationaux ». C’était à l’occasion de l’événement de « l’universalité du statut de Rome », qui s’est tenu, le lundi 01 décembre 2025, à la Haye, aux Pays-Bas.
Revenant sur plusieurs rapports, dont le Rapport Mapping et d’autres rapports qui concernent les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre 1993 et 2003 sur le territoire de la République Démocratique du Congo », plus communément appelé le Rapport Mapping de l’ONU sur la RDC.
Ce rapport, publié par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) en 2010, est un document crucial qui :
Documente les violations graves;
Il recense et décrit plus de 600 incidents violents survenus en RDC entre mars 1993 et juin 2003, qualifiés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et potentiellement de génocide;
il identifie les acteurs : il pointe du doigt de nombreux groupes armés, milices, et forces militaires nationales et étrangères (notamment du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi et de l’Angola) comme responsables de ces atrocités.
En tant que parlementaire congolaise, la Questeure adjointe de l’Assemblée nationale a une fois de plus profité de sa prise de parole pour dénoncer l’agression rwandaise dans l’Est de la RDC, où le Rwanda, par le biais des M23-AFC, contrôle plusieurs territoires dans les deux Kivu en semant la terreur et la désolation.
Elle a par la suite condamné une série d’attaques meurtrières attribuées aux Forces démocratiques alliées (ADF) ayant coûté la vie à 89 civils entre le 13 et le 19 novembre dans plusieurs localités du territoire de Lubero, au Nord-Kivu.
Pour rappel, les Parlementaires pour l’action mondiale sont une organisation à but non lucratif qui mobilise des législateurs du monde entier en tant que défenseurs des droits de l’homme, de la démocratie et d’un monde durable.