RDC/ Lubumbashi : insécurité, pollution et silence inquiétant de la COPAGOD

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Depuis 7 heures du matin, le centre-ville de Lubumbashi est totalement paralysé. Des groupes de Kuluna, plus violents que jamais, ont semé le désordre sur plusieurs axes de la ville, empêchant la libre circulation des personnes et perturbant les activités économiques. Une situation alarmante qui pousse des citoyennes comme Madame Denis Nzila à s’interroger ouvertement sur l’efficacité et la réactivité de la police face à cette montée de violence.

Mais l’insécurité n’est qu’une partie du problème.

Pollution des rivières et inertie des autorités locales

À cette crise s’ajoute la pollution croissante des rivières et de l’environnement, principalement attribuée à l’entreprise CDM. Les habitants de plusieurs quartiers dénoncent une dégradation inquiétante de leur cadre de vie. Ce problème écologique, qui devrait susciter un tollé auprès des organisations de la société civile, ne semble rencontrer qu’un silence assourdissant, notamment de la part de la COPAGOD.

La COPAGOD : un acteur devenu silencieux ?

Autrefois, la COPAGOD (Coalition des Organisations de la Société Civile pour la Gouvernance et le Développement) était reconnue pour ses prises de position fermes, sa défense des droits humains, sa lutte contre les violences faites aux femmes, la protection des enfants et son combat contre le trafic d’êtres humains.

Mais aujourd’hui, beaucoup constatent un changement inquiétant.
Ce qui était autrefois une voix forte au service des populations semble s’être affaibli au fil du temps. Là où la COPAGOD dénonçait avec vigueur, elle semble désormais se taire. Là où elle mobilisait les communautés, aujourd’hui elle se fait discrète.

La population commence à douter :
COPAGOD serait-elle devenue une organisation corrompue ou influencée, au point de fermer les yeux sur les souffrances qu’elle dénonçait autrefois ?

Une population qui attend des réponses

Les habitants de Lubumbashi, confrontés :

  • à l’insécurité grandissante causée par les Kuluna,
  • à la pollution des rivières par CDM,
  • au manque de protection environnementale et sociale,
  • ont besoin d’une société civile forte, active et intègre.

Ils attendent que la COPAGOD retrouve sa voix, celle qui autrefois avait permis de résoudre de nombreux conflits communautaires, de porter haut les revendications du peuple et de défendre les plus vulnérables.

Un appel urgent à la responsabilité

Au regard de l’ampleur de ces défis, il devient crucial que la COPAGOD :

  • se rallie au gouvernement provincial,
  • relance ses mécanismes de plaidoyer,
  • mobilise les communautés locales,
  • dénonce clairement les abus,
  • et s’implique dans la recherche de solutions durables.

La population de Lubumbashi a encore foi en cette organisation, mais elle a besoin de voir la COPAGOD redevenir cette force citoyenne qui ne craignait pas de défendre les sans-voix. Le tonnerre

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