Assemblée Générale de l’UA : le Président Félix Tshisekedi cède le fauteuil à son homologue sénégalais Macky Sall

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NPM : Le Président Félix Tshisekedi et Moussa Faki Mahamat, président de la commission à Addis Abeba

Le Président Sénégalais, Macky Sall a salué le travail de Félix Tshisekedi durant son mandat à la tête de l’Union africaine(UA). Il l’a tenu ces propos lors de l’Assemblée Générale de l’UA ce samedi 5 février à Addis-Abeba(Ethiopie), au cours de laquelle, le Président congolais a passé le flambeau à son homologue sénégalais. Devant ses pairs africains, Macky Sall a affirmé que Felix Tshisekedi s’est acquitté de sa tâche de président de l’UA avec « constance et dévouement ».

S’adressant singulièrement à M. Tshisekedi, le président sénégalais a déclaré : « Merci Félix pour les efforts considérables que tu as consacré à notre continent ».

Felix Tshisekedi, investi en février 2021, avait succédé au Sud-africain Cyril Ramaphosa pour un mandat d’une année à la tête de l’Union Africaine.

Macky Sall prend les commandes

Nouveau président de l’UA, le Président Sénégalais a remercié ses paires pour leur confiance en lui. Il a également rendu hommage aux pères fondateurs de l’organisation panafricaine.

Macky Sall a salué certaines avancées de l’UA dans les secteurs, notamment, de développement, de la santé et de l’intégration régionale.

Il a cité, à titre illustratif, la matérialisation de la zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF) et la riposte coordonnée des pays africains contre la pandémie de la COVID-19.

Cependant, « les défis restent nombreux et pressants », a relevé le président Sénégalais. Parmi lesquels, la paix, la sécurité, des changements anti constitutionnels à la tête des pays, la sécurité alimentaire, l’éducation des jeunes, la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles ainsi que l’accès équitable aux financements internationaux…, a noté le nouveau Président de l’Union Africaine.

Félix Tshisekedi a incontestablement rehaussé son aura en international

Investi en février 2021 et succédant au sud-africain Cyril Ramaphosa, le Chef de l’Etat a joué sa partition sur plusieurs plans. En tant que porte voix du continent africain, il laisse ses empreintes, non seulement sur le plan continental, mais aussi en international.

Ayant dédié son mandat au peuple, l’Union africaine devrait être, pour lui, au service du peuple se référant au credo d’Étienne Tshisekedi : « Le peuple d’abord ». On va noter dans son actif, le financement en faveur des pays africains dont les économies étaient terrassées par la pandémie de Covid-19 et son implication dans le conflit entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan au sujet du Barrage de la Renaissance de Nil.

Ensuite, il a élevé sa voix pour la préservation de l’écosystème mondial en présentant la RDC comme ‘’pays solution’’ tenant compte de ses prédispositions naturelles. La masculinité positive, les violences faites aux femmes et jeunes filles, la défense de l’albinisme, la lutte contre les inégalités sociales, la matérialisation de la Zone de libre échange continental africaine (ZLECAF), sont les préoccupations ayant marqué le mandat du Président Félix Tshisekedi.

Le thème principal de l’exercice 2021-2022 a été : « la culture africaine ». Ceci a eu comme point d’orgue, l’organisation du Grand prix africain de la littérature qui est une initiative personnelle du numéro congolais.

Somme toute, le Président Félix Tshisekedi a incontestablement rehaussé son aura en international et il fait, désormais, parti des grands défenseurs du continent africain. Le Président de la RDC a été précédé par des officiels et quelques membres du gouvernement dont le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, José Mpanda Kabangu et du vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala

Kongo-Central : la production du pétrole à la Perenco paralysée par la grève des sous-traitants

La Société Perenco exploite le pétrole à Moanda face sur l’Atlantique aux larges de la RDC

Les agents des sociétés de sous-traitance de la société pétrolière Perenco sont au troisième jour de leur grève, ce vendredi 4 février à Moanda (Kongo-Central). Ils réclament la suppression des écarts de salaire entre eux et les employés de la Perenco. Entre-temps, la production du pétrole est paralysée.  

À travers ce mouvement de grève amorcé depuis mardi 1er février 2022, les agents en sous-traitance à la Perenco revendiquent la suppression des écarts sur l’Indemnité de vie chère (IVC) et l’augmentation des frais de logement. Il s’agit notamment de ceux des Sociétés de construction et de gestion des ressources humaines (SOCOGERH) ainsi que de New ESCOKIN.

En ce qui concerne l’IVC, selon les grévistes, les agents en sous-traitance touchent 180 USD ; alors que les employés engagés de la Perenco ont mensuellement 480 USD. 

A cet effet, le ministre provincial des Hydrocarbures, les délégués syndicaux de ces agents et la Perenco étaient en réunion le vendredi. Mais, cette dernière n’a pas abouti à la reprise de la production du Pétrole en on shore et offshore à la Perenco en arrêt depuis deux jours, ainsi qu’au rétablissement de l’électricité de la SNEL et de la ligne Perenco de Kinkazi, coupé par ces travailleurs.

Pour lever la grève, ces agents des SOCOGERH et de New ESCOKIN qui affirment être traités comme des esclaves, disent attendre l’arrivée des autorités de Kinshasa pour qu’une solution définitive soit trouvée. 

La solution définitive, selon ces grévistes, est application de la décision de la ministre du travail et prévoyance sociale, obligeant toutes les sociétés utilisatrices des mains-d’œuvre de payer directement les travailleurs qu’elles sous-traitent pour éviter des zones salariales 

Sud-Kivu : 33 miliciens Maï-Maï tués dans des combats contre les FARDC à Katonyera

Carte de la ville de Uvi, dans le Sud-Kivu


Trente-trois miliciens Maï-Maï et leurs alliés rebelles burundais du FNL et de RED Tabara sont ont été tués dans des combats depuis mercredi 2 février 2022 contre les FARDC. Ces affrontements se sont déroulés à Lwako 1 et Lwako 2, dans le groupement de de Katonyera, sur les collines au nord de la ville d’Uvira.
D’après le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 au sud du Sud-Kivu, le lieutenant Marc Elongo, trois leaders parmi ces miliciens sont tombés sur le champ de bataille ; à savoir : Gady, Lunyuki et Muyola. Il y a eu aussi plusieurs blessés. N

Cette opération, qualifiée de « grande envergure » par les FARDC et dirigée par le commandant secteur opérationnel Sokola 2 sud Sud, le général de brigade Ramazani Fundi, se poursuit en ce moment en profondeur.
Le général Ramazani Fundi, relayé par son porte-parole, souligne que la situation est sous le contrôle de l’armée. Il appelle ainsi la population au calme et lui demande de se désolidariser de ces ennemis de la paix qui sèment terreur et désolation.

Pour l’instant, le porte-parole de l’armée dans la région, le lieutenant Marc Elongo, ne fournit aucune explication sur les circonstances dans lesquelles ces miliciens ont été tués, ni le bilan du côté de l’armée régulière dans ces combats de « grande envergure ».

Ces groupes armés Maï-Maï et leurs alliés burundais s’étaient retirés vers Kisanga, Katonyera et Kazimwe, surplombant le village de Kawizi et Rutemba, au mois de janvier dernier, après des affrontements contre les troupes des FARDC sur les collines surplombant la ville d’Uvira. Ces affrontements avaient fait deux morts parmi les officiers de l’armée, dont le major Ekofo.


La société civile à Kiliba signale par ailleurs un déplacement massif de la population de ces villages vers Kawizi et Kiliba ainsi que dans la ville d’Uvira, fuyant ces combats. 

RDC : les autorités appellent la population vivant sur les servitudes de la SNEL à quitter ces lieux

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Olivier Mwenze Mukaleng, au cours d’une conférence de presse

Le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité, Olivier Mwenze Mukaleng, a appelé la population congolaise, qui vit sur les servitudes de la Société nationale d’électricité (SNEL) à quitter ces lieux. Il a lancé cet appel jeudi 3 février à Kinshasa, au cours d’une conférence de presse.  « J’en appelle à toutes les personnes qui vivent et construisent sur les servitudes de la SNEL. C’est dangereux non seulement parce qu’il y a des risques d’électrocution comme on a vu hier (mercredi 2 février 2022) à Matadi Kibala, mais c’est aussi dangereux parce que ça représente des problèmes. Vous pouvez avoir des problèmes de santé qui sont liés au champ magnétique qui y est créé. J’en appel vraiment à la population, prenez vos responsabilités et quittez ce lieu », a déclaré Olivier Mwenze Mukaleng. 

Selon lui, ceux qui ne vont pas libérer ces espaces seront frappés par des mesures qui sont envisagées à ce sujet par le Gouvernement. « Pour ceux qui ne veulent pas quitter, malheureusement il va y a avoir des actions gouvernementales qui vont être prises parce que nous devons prendre nos responsabilités. Je n’ai pas de date à donner à ce stade parce qu’on doit coaliser les efforts entre les différents ministères. Il est clair que les choses doivent changer. Nous devons prendre des actions parce que ceux qui est arrivé Matadi Kibala, on ne veut plus que ça arrive dans le futur »,a-t-il poursuivi.

Ce même appel a été lancé le même jeudi par le directeur général de la SNEL, Jean Bosco Kayombo, aux Congolais. Il s’exprimait ainsi au cours d’une conférence de presse conjointement animée par le ministre de la Communication et Médias ainsi que le gouverneur de la ville de Kinshasa.

vingt-six personnes, en majorité des vendeuses au marché Matadi Kibala dans l’Ouest de la capitale congolaise, sont mortes électrocutées mercredi, à la suite de la coupure d’un câble électrique à haute tension de la SNEL.

Coronavirus : les personnes du groupe sanguin O résistent mieux au Covid-19 !

C’est une information qui a circulé dès le début de la pandémie : les personnes appartenant au groupe sanguin O semblaient protégées vis-à-vis du coronavirus. Après deux ans de pandémie et beaucoup de publications sur le sujet, le chercheur français Jacques Le Pendu confirme : il y a bien un lien entre groupe sanguin et protection vis-à-vis du virus.

Mais cette conjonction est bien plus complexe et nuancée. Surtout, il n’est pas certain qu’elle soit toujours d’actualité, puisque aucune étude ne s’est encore penchée sur Omicron.

« Tu penses qu’on va avoir une médaille nous, les derniers Français qui n’ont jamais eu le Covid-19 ? » « C’est fou qu’en ayant passé une semaine enfermée à m’occuper de mon fils, je ne l’ai pas attrapé »… Olivier Véran expliquait mercredi soir sur BFM-TV qu’un Français sur deux «au moins» avait été touché par le Covid-19 depuis le début de la pandémie. Pourquoi certains sont tombés malades trois fois… et d’autres zéro ?

Deux ans après l’arrivée dans nos vies du coronavirus, il reste encore beaucoup de mystères. Parmi les hypothèses, une piste intrigue beaucoup et est explorée par des chercheurs français : celle du groupe sanguin. Est-ce que réellement, les Français du groupe sanguin O sont plus protégés ? Et pourquoi ? 20 Minutes fait le point.

Que disent les études ?

Beaucoup d’études se sont intéressées à la question. Dont une britannique, publiée dans la revue scientifique Epidemics en juin 2021, qui concluait que le groupe sanguin avait un impact sur les risques de transmission.

Si toutes les études ne vont pas toutes dans le même sens, on peut retenir qu’« il y a un petit lien, pas considérable, entre groupe sanguin et infection au Sars-Cov-2, résume Jacques Le Pendu, directeur de recherche à l’Inserm à Nantes en immunologie. Il existe une petite différence, bien documentée, via un ensemble d’études et une méta-analyse [une méthode scientifique combinant les résultats d’une série d’études indépendantes sur une même question] montrant que les personnes du groupe 0 auraient un risque diminué de 20 % par rapport aux autres citoyens et ceux du groupe A un risque augmenté d’environ 20 %. »

Comment l’expliquer ?

Pour arriver à suivre, il faut avoir en tête deux informations importantes. La première, c’est que les groupes sanguins sont inéquitablement répartis en France. En gros, les groupes A (44%) et O (42%) sont les plus répandus, les B (10%) et AB (4%) beaucoup plus rares. « De ce fait, les données sont moins solides », explique Jacques Le Pendu. Deuxième donnée de base : le groupe sanguin nous renseigne sur les anticorps que cette personne produit. Un Français qui appartient au groupe A a des anticorps anti-B, celui du groupe B des anticorps anti-A, en revanche celui du groupe O a des anticorps anti-A et anti-B. C’est pour cela qu’une personne de groupe O pourra donner son sang à la fois au groupe A et au groupe B, mais ne pourra recevoir de sang que du groupe O.

L’équipe de Jacques Le Pendu s’est demandé si la logique de la transfusion sanguine pouvait s’appliquer pour l’infection au Covid-19. « Car le virus porte le groupe sanguin de la personne », précise l’immunologue.

Comment vérifier cette intuition ? « On a regardé ce qui se passe dans un couple, infecté et symptomatique, qui partage la même chambre, donc pour lequel le risque d’être infecté est maximal, détaille-t-il. On a demandé non seulement leur groupe sanguin mais dans quel sens le virus est transmis. Ce que l’étude conclut, c’est que dans les cas d’incompatibilité entre les deux conjoints, le risque que le partenaire attrape un Covid-19 symptomatique diminue de moitié. » En gros, si votre partenaire ne peut pas vous donner son sang, vous avez moins de risque d’attraper le Covid s’il est positif. Cette étude observationnelle a été publiée le 5 janvier 2022 dans Frontiers in Microbiology.

Une protection très relative

Est-ce à dire que quand on appartient au groupe sanguin O, nul besoin de respecter restrictions et gestes barrières ? Loin de là. Pour quatre raisons. Tout d’abord, le groupe sanguin n’est qu’une donnée parmi d’autres qui renseigne sur la santé d’un individu et on parle bien de protection partielle. Si une personne de 75 ans (on sait que l’âge élevé est la première des comorbidités pour le Covid-19), diabétique, très exposée au virus, appartient au groupe O, elle a toujours d’immenses risques d’attraper le virus !

Deuxième limite : « tout le monde est à risque quand même, c’est juste une question de probabilité, insiste Jacques Le Pendu. Par exemple, si vous êtes A, vous n’êtes partiellement protégé que si le donneur est B ou AB. Or, seulement 10 % des Français sont B ou AB, donc vous êtes en situation d’incompatibilité avec 10 % des personnes rencontrées. Pour les O, en revanche, c’est dans 58 % des cas. Donc tout le monde peut bénéficier de cet effet de protection, mais cette probabilité est plus élevée pour les O que les A. »

Troisième frein : cet effet de protection a été confirmé au sein d’un couple. « A l’échelle plus globale, l’effet est dilué parce que vous aurez d’autres personnes du même groupe sanguin compatible, nuance le chercheur. Dans une fête avec trente personnes, par exemple, il y a de fortes chances pour que vous tombiez sur quelqu’un qui a le même groupe sanguin que vous ! »

Enfin, et c’est un détail de taille, toutes les études sur cette question datent d’avant l’arrivée du variant Delta et Omicron. « Sur ce dernier variant, on n’a pas de donnée, reconnaît l’immunologue. Je ne serai pas surpris que face à un virus aussi contagieux, cette protection disparaisse. »

Un effet également sur la gravité de la maladie ?

Voilà pour la partie infection. Mais est-ce que les personnes du groupe O, si elles attrapent le Covid-19, ont moins de risque d’en mourir ? « Il y a quelques données qui vont dans ce sens, mais ça ne se voit que chez les patients qui sont à un stade très grave », répond Jacques Le Pendu. En gros, chez des patients en réa, il y a un effet protecteur pour les O. « Qui n’est que partiel encore une fois ! Si vous êtes O, vous risquez tout de même d’être hospitalisé et d’aller en réa. Mais vous avez de meilleures chances de vous en sortir… et un peu plus vite. »

Pourquoi ? « C’est dû à un tout autre phénomène, connu depuis longtemps et visible dans d’autres maladies. Les gens de groupe O sont moins sujets aux thromboses et aux défauts de coagulation. » Or, quand l’état d’un patient Covid se dégrade, le système immunitaire peut surréagir, faire des dégâts sur la circulation du sang et entraîner le décès. Une bonne raison d’aller chercher votre carte de groupe sanguin perdue au fin fond d’un dossier ?

Le Tonnerre  (LT)

Qatar 2022 : le stade des Martyrs approuvé par la CAF

Une vue du stade des Martyrs de la Pentecôte

Dans une correspondance envoyée, le vendredi 4 février, au Secrétariat général de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), la Confédération africaine de football (CAF) dit avoir approuvé le stade des Martyrs de Kinshasa pour accueillir le match RDC-Maroc du tour aller des barrages des éliminatoires africains de la Coupe du Monde de la FIFA-Qatar 2022.

La CAF n’a approuvé le stade des Martyrs de la Pentecôte que temporairement, sous réserve de la poursuite des travaux de mise à niveau et de rénovation. Le stade des Martyrs, fermé pour rénovation, a été rouvert provisoirement par la CAF, après la pose de la nouvelle pelouse et quelques travaux, pour les deux dernières journées à domicile de Léopards (troisième et sixième), des éliminatoires de la Coupe du Monde, ainsi que les rencontres des interclubs de la CAF.

Les Léopards, qui étaient en stage depuis le 23 janvier à Bahreïn, ont regagné le pays, jeudi 3 février, après dix jours de préparation du match de qualification directe au Mondial-Qatar 2022 contre le Maroc, en phase aller à Kinshasa, puis à Casablanca pour la phase retour, au mois de mars prochain.

Lors de cette préparation, la RDC a livré un match amical et perdu (0-1) contre Bahreïn à Manama. 

Le Tonnerre  (LT)

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