Assemblée de la CPI : une absence honteuse du gouvernement congolais face aux enjeux nationaux

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La Haye, Alors que du 1ᵉʳ au 6 décembre se tient la 24ᵉ Assemblée des États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, réunissant plus de 120 pays autour des questions de justice internationale, la République démocratique du Congo se distingue par une absence incompréhensible et scandaleuse de ses représentants gouvernementaux.

Aucun ministre ni des Droits humains, ni de la Justice, ni des Affaires étrangères n’a répondu présent, alors même que plusieurs interventions étaient prévues sur des dossiers cruciaux tels que l’agression de la RDC, les crimes à l’Est et le GENOCOST.
Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba, programmé dans plusieurs panels sensibles, a brillé par son absence, son entourage évoquant un prétendu manque de moyens pour payer son billet d’avion. Une justification qui choque, surtout sans la moindre excuse adressée aux organisateurs, qui dénoncent une attitude « méfiante et discourtoise ».

Pendant que la RDC fait face aux massacres, à la guerre et aux violations graves des droits humains, aucun membre du gouvernement n’a jugé utile d’assurer la présence du pays dans cette enceinte stratégique. Même le FONAREV, pourtant gestionnaire de millions destinés au dossier GENOCOST, s’est montré totalement absent.

Heureusement, la délégation de la société civile, la Questeure adjointe de l’Assemblée nationale et Me Taylor Lubanza ont tenté de combler ce vide institutionnel, aux côtés de l’ambassadeur de la RDC au BENELUX, contraint de déplacer son bureau à La Haye pour défendre l’image du pays.

Cette absence totale de l’exécutif à un événement aussi déterminant soulève une question grave :
comment un gouvernement peut-il abandonner la voix de la RDC au moment même où les victimes de l’Est ont besoin d’être entendues au plus haut niveau international ?

Une faute qui indigne et mérite une condamnation ferme. Le tonnerre

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