Héritier Watanabe, de son vrai nom ‘’Héritier Kabeya’’,vient de décrocher son diplôme d’Etat en section commerciale et Gestion avec satisfaction. Ce qui fait 57 % des points. La publication a eu lieu lundi 29 août 2022. Foi sur le mobile qui l’avait poussé à postuler à cette édition 2021-2022, qui vient d’arriver à terme, cette réussite réalisée plus de 15 ans après son abandon scolaire en 2007, l’aidera à intégrer l’université, n’importe où il voudra, précisément à la faculté de Droit, département Droit économique.
Curieusement, la date de cette tant attendue publication coîncide avec celle de son jour anniversaire, à savoir : le 29 août, jour anniversaire qui est aussi celui de son homologue américain Michael Jackson. Préméditation ou fait de hasard ?, ce n’est pas facile à expliquer. Mais, tout ce que nous savons, c’est que l’heureux lauréat est en train de jubiler à double titre : pour ses 57% de points et pour ses 40 ans d’âge.
Le futur juriste économique, analogie proportionnelle oblige, espère que d’autres stars à la recherche de leur temps ‘’perdu’’ vont lui emboîter les pas via un retour obligé à l’école pour obtenir, eux aussi, leurs diplômes. La même espérance vaut aussi pour ceux qui ont déjà leurs diplômes d’Etat et qu’il appelle à le rejoindre à l’université.
Le patron de Wata Team reste donc un exemple à suivre pour toutes les célébrités, tant d’ici que d’ailleurs, qui n’ont pas eu le temps de parachever leurs études à cause soit des turbulences de l’enfance, soit des voyages artistiques ou voire d’autres raisons liées à l’exercice de leurs métiers d’artistes. Le même exemple est à suivre par ceux du monde sportif qui se retrouveraient dans le même cas.
Voilà donc ce qui constitue le message caché derrière le diplôme d’Héritier Watanabe. ‘’On n’est jamais en retard pour arriver à l’école’’, dit-on.
Donc, avec le diplôme d’Héritier Watanabe, il est désormais permis à quiconque qui le veut de croire en la possibilité de combiner études et célébrité.
Avec son intelligence qu’il a réussi à renouveler en pleine célébrité, être artiste musicien devient désormais un luxe,contrairement à l’ancienne perception par l’opinion publique qui a longtemps considéré la musique comme un domaine réservé aux voyous qui n’avaient rien à voir avec des études.
Toutefois, mise au point oblige, Héritier Watanabe n’est pas le tout premier musicien intellectuel ; il existe dans ce rang, exception faite pour ceux qui sortent de l’INA, Institut National des Arts, des gens comme Antoine Koffi Olomide, Félix Wazekwa, King Kester Emeneya, Blaise Bula et la liste n’est pas courte.
La particularité du cas d’Héritier trouve son bien-fondé dans son option de retourner à l’école pendant qu’il est encore sur les podiums. L’éternel jeune homme n’a pas eu honte de se porter candidat aux examens d’Etat en guise de première étape de l’accomplissement de son rêve d’ancienne enfance d’être un jour juriste ; rêve qu’il allait perdre s’il n’avait pas compris qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre le fait d’avoir acquis une certaine célébrité et celui de retourner à l’école. Voilà ce qui nous fait un peu penser à l’écrivain français Marcel Proust,dans son livre :’’A la recherche du temps perdu’’.
Saint Germain Ebengo