Barnabé Muakadi, Prix de la meilleure mobilisation des recettes publiques en RDC

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Le DG Barnabé Muakadi reçoit des mains propres du Ministre congolais des Finances, Nicolas Kazadi, le prix de meilleur mobilisateur des recettes publiques.

Le Directeur Général de la Direction Générale des Impôts (DGI), Barnarbé Muakadi Muamba, a conféré avec la presse, dimanche 13 février 2022, au cours d’une rencontre durant laquelle il a parlé aux chevaliers de la plume et du micro présents de son prix de meilleur mobilisateur des recettes publiques en RDC.
Ce prix, faut-il le placer dans son contexte temps, lui a été décerné depuis le 11 février 2022, par son ministre de tutelle, Nicolas Kazadi, Ministre en charge des Finances de la république démocratique du Congo.
Sous forme d’un trophée accompagné d’une médaille d’or, ce prix à l’intention du DG Barnabé Muakadi, trouve son inexuviable justification dans le très large dépassement par ce dernier de la prévision de quatre mille neuf cent milliards huit cent quatre-vingt-treize millions de Francs congolais qui lui a été assignée dans la Loi de finances, exercice 2021. En termes clairs, Barnabé Mwakadi a réussi à réaliser une somme fiscale équivalant à 6.500 milliards de francs congolais pour l’exercice 2021. Ce qui fait un taux de réalisation évalué à 130%.
Il faut noter que c’est pour la toute première fois dans l’histoire de la République Démocratique du Congo que la Direction Générale des Impôts a dépassé la barre ‘’traditionnelle’’ de 6.000 milliards de Francs congolais fiscaux.
Barnabé Muakadi a révélé à l’intention de la presse les secrets sous-jacents à cette performance inédite basée sur des chiffres concrets du domaine de la mobilisation des recettes, depuis son arrivée à la tête de cette entreprise du portefeuille congolais.
Parmi ces secrets le DG de la DGI a cité en premier lieu Dieu qu’il prêche en tant que Révérend Pasteur pendant ses jours de repos, puis l’encadrement efficient du gouvernement, son dévouement personnel, sa mise en pratique de l’expérience accumulée pendant ses 27 de carrière à l’hôtel des impôts, sans oublier l’implication des agents et cadres de la DGI à qui il n’a pas manqué de dire ses mots de remerciement.
Il faut souligner que depuis son arrivée à la tête de la Direction Générale des Impôts, la mobilisation des recettes relative à la Taxe sur la Valeur ajoutée, faut-il le souligner, est passée de 70 milliards de francs congolais par mois à plus ou moins 160 milliards.
Pour y arriver, l’homme a dû se battre en oubliant ses intérêts personnels et en jurant de ne jamais ‘’manger’’ dans l’assiette fiscale en vue d’offrir à la République Démocratique du Congo les possibilités de mieux se développer.
En connaisseur de la chose, Barnabé Muakadi a eu des mots experts pour parler de la TVA comme étant parmi les principaux impôts pourvoyeurs de la DGI.
Le DG a déploré en même temps les revers de cet impôt fixé sur les biens et services vendus qu’il dit manquer de transparence de la part de plusieurs acteurs chargés de sa collecte.
Cet homme avec ses 27 ans de carrière dans le secteur des impôts où il a été entre autres vérificateur polyvalent, a réussi, depuis son élévation au grade de Directeur Général au sein de cette régie financière, voilà environ 18 ans, à faire de cette dernière une entreprise placée entre les saintes mains de Dieu, seul dispensateur des temps et des saisons fertiles.
C’est ce qui lui a valu, faut-il le rappeler, de battre ce record jamais enregistré à la Direction Général des Impôts.
Le récipiendaire a parlé aux journalistes de sa méthode dite ‘’Méthode Muakadi’’, une méthode voulue axée sur les résultats et qui a le mérite d’avoir renforcé , entre autres, la lutte contre la fraude fiscale et la corruption des agents, l’engagement des percepteurs des impôts à s’impliquer dans la mobilisation des recettes, sans oublier la performance des procédures de recouvrement.
La méthode, à l’en croire, a également servi à surmonter des obstacles qui empêchaient les agents du fisc, avant son arrivée à cette haute instance des décisions, de s’impliquer comme il faut dans l’exercice de leur travail.
«À notre entrée en fonction, nous avons pris l’engagement de travailler dur afin de mobiliser plus des recettes et de donner au gouvernement les moyens de sa politique», a-t-il fait savoir.
En sa qualité d’ancien vérificateur des impôts, l’homme a eu à vérifier le paiement des grandes entreprises, avec comme unique objectif, celui d’augmenter les recettes, en privilégiant l’intérêt général.
Il rassure en plus qu’il suffit au gouvernement de la République Démocratique du Congo de mettre des instruments et logiciels informatiques adaptés à la disposition de la DGI pour que cette dernière soit en mesure de doubler ce montant jusque même à atteindre 320 milliards de Francs congolais mensuels.
‘’Je suis très content d’avoir atteint et dépassé les assignations, grâce à l’effort du personnel et non à moi seul’’, a-t-il déclaré à l’intention des récolteurs des informations.
Pour lui, un gouvernement ne peut réussir que grâce aux recettes fiscales, sans lesquelles il ne peut absolument rien faire. C’est ce qu’il n’arrête d’entreprendre de faire, depuis qu’il est à la tête de la DGI.
Voilà ce qui justifie à la fois son engagement, sa raison d’accompagner le gouvernement de la République Démocratique du Congo, ainsi que son choix de se ranger derrière la vision divinement éclairée du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.

C’est dans cet élan que le Directeur Général en exercice de la Direction Générale des Impôts a trouvé des mots justes pour prier les contribuables congolais (200.000 à peine pour près de 100 millions d’habitants que compte la RDC) de daigner avoir permanemment en tête l’esprit de la culture fiscale.
‘’La DGI peut faire plus si toutes les entreprises et tous les citoyens consentaient à payer l’impôt’’, a-t-il éclairci.
Barnabé Muakadi a plaidé à cette occasion en faveur de l’inscription dans les grilles des cours, à l’université et aux humanités congolaises, d’un programme académique et scolaire approprié axé sur les impôts, en vue d’inculquer dans la tête du citoyen congolais les notions de la culture fiscale.
‘’Si nous ne payons pas l’impôt, cela veut dire que nous n’aimons pas ce pays’’, a-t-il conscientisé avant de mettre les points sur les ‘’i’’, i comme impôt :
‘’C’est nous qui devons financer le gouvernement à travers nos impôts pour qu’ensuite il construise écoles, hôpitaux, routes et autres infrastructures’’.
Saint-Germain Ebengo

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