À la base de cette situation, une gestion calamiteuse des ressources humaines
Il règne depuis la nomination du 3 décembre 2021, ayant mis en place l’actuel comité de gestion au sein de La Direction Générale de Douanes et Accises de la République Démocratique du Congo, un désordre jamais vécu depuis que la douane existe.
A la base de cette situation, l’incompétence notoire au niveau de la tête de cette entreprise du portefeuille en charge des opérations douanières et accisiennes, laquelle a donné lieu en première instance à une gestion calamiteuse des ressources humaines.
Les affectations fantaisistes basées sur des sentiments, et qui caractérisent au plus haut point cette calamiteuse gestion, ont donné libre cours à un désordre administratif hors pair au niveau de la douane. C’est avec comme résultat final : la baisse drastique des recettes, qui sont désormais passées de 164 à 73% ; donc un notable manque à gagner pour la RDC.
Le 2è problème que cette incompétence a occasionné, c’est lapléthore des dossiers jusqu’ici non traités. C’est au point que la quantité des signataires que cette liasse des dossiers a créée rend de plus en plus rébarbatif le travail qui devrait être accompli à la lettre au sein de la DGDA. Ce qui n’est pas de nature à faciliter la tâche à ceux qui sont sensés rendre un bon service en vue d’une meilleure administration douanière.
Pour masquer son incompétence liée au traitement des dossiers, Madame le Directeur Général a ajouté à ces deux problèmes un 3è qui a encore envenimé la situation.
Madame……. s’est permis le luxe de se faire aider par un bidule, retraité de la DGDA il y a de cela plus de 10 ans, et qui n’est même pas parmi les modèles de l’administration douanière. C’est avec lui qu’elle a des séances de travail à la cité pour des questions qui concernent la Direction Générale de Douanes et Accises, alors qu’il n’a en plus aucune notion sur les nouvelles réformes douanières mises en place depuis.
L’homme se permet l’audace, tout retraité qu’il est, de traiter à domicile les signataires de la DGDA jusqu’à des annotationssur des post-it selon que bon lui semble. Ces annotations sont recopiées à l’aveuglette et les dossiers, souvent mal orientés.
Cet agent parallèle de la DGDA a poussé plus loin son audaceau point d’alourdir le premier problème ci-haut évoqué, celui relatif aux affectations fantaisistes, en apportant ses contributions dans la mise en place des cadres et agents de la DGDA. Un retraité !
Ce secrétaire particulier de Madame le DG trouve à travers son réemploi l’occasion de régler ses comptes à ses anciens collaborateurs encore en service et avec qui il n’était pas en odeur de sainteté au moment où il avait encore en charge, au sein de la DGDA, la gestion des directions. ‘’Une gestion calamiteuse qui a laissé derrière elle, dans les tiroirs des directions, une forte partie de la pile de dossiers non traités déplorés ci-haut’’, nous a-t-on appris.
Cette pratique bizarre qui n’a jamais existé à la DGDA, avant l’avènement de ce comité, préoccupe au plus haut point certains observateurs qui ne cessent de se poser des questions sur cette nomination du 3 décembre 2021 qui est venue mettre en branle le bon fonctionnement de la DGDA, à l’heure actuelle devenue un canard boiteux.
C’est pendant que le gouvernement attend de cette régie financière les moyens de sa politique, comme à l’époque d’anciens comités qui ont fait ce travail avec passion.
Ce comité devrait plutôt suivre le bon exemple et la bonne conduite de la DGI actuelle qui vient de battre le record en matière de la mobilisation des recettes pour le compte de la trésorerie congolaise.
C’est ici le lieu de souffler un mot à la haute hiérarchie en charge de la mise en place des mandataires, au sein des entreprise du portefeuille congolais, afin que soit mis fin à cette déplorable situation érigée au sein de la DGDA par le comité en exercice. Une situation qui n’a que, en peu de temps seulement, trop duré.
F.K.
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