C’est ce vendredi soir, 2 septembre 2022, que va démarrer à l’Institut Français de Kinshasa, sur le coup de 18 heures, la 6e édition du festival ‘’Kinshasa Jazz’’ qui va en avoir pour deux jours, soit du 2 au 3 septembre 2022. Paul Ngoie Kabongo, dit Le Perc, responsable du groupe Jafrozz et coordonnateur de ce grand festival musical annuel, l’a confirmé jeudi 1erseptembre 2022, lors du point de presse qu’il a tenu à cet effet, avec tous ses partenaires, dont l’Institut Français, l’Ambassade de Suède, Radio Okapi et autres, dans la cinémathèque de l’Institut Français de Kinshasa.
Le thème retenu pour cette 6è édition est : ‘’Le jazz vecteur du dialogue interculturel et de résolution des conflits’’.
A en croire le thème, ce festival est donc l’occasion pour les festivaliers de propager un message de paix et de bon voisinage avec les pays frontaliers de l’Est de la République Démocratique du Congo
Voilà ce qui justifie la raison d’être de la présence massive des artistes en provenance de l’Est du pays, en l’occurrence et présente au point de presse ci-haut évoqué, la chanteuse Voldie Mapenzi, originaire de la ville de Goma, gagnante de la compétition ‘’the voices Francophone 2017’’.
Selon elle, le thème de cet événement permet d’oublier les différents problèmes de l’Est du pays malgré la guerre. ‘’La musique permet aux Congolais et aux Rwandais de se surpasser et de vivre ensemble’’, a-t-elle rassuré.
Foi sur les propos de Paul Le Perc, le jazz est une musique dotée de la force d’influencer plusieurs autres variétés notamment la Rumba congolaise et la musique latine. Les violons du Jazz vont durant deux jours s’accorder avec, entre autres, ceux de la rumba, pour renforcer la capacité sonore de leur conscientisation en faveur de la paix. ‘’Ce festival a pour mission, celle de donner l’occasion aux musiciens congolais de dialoguer autour de l’art, des questions politiques et de la musique’’, a-t-il son coordonnateur.
L’ambassadeur de Suède en République Démocratique du Congo, Henri Råsbrant, a pour sa part fait savoir que c’est à travers le Jazz que les blancs et les noirs se sont découverts par le passé. Foi sur ses propos, ce festival est une occasion d’approfondir les relations entre différentes cultures comme le témoigne la participation à cette édition de l’artiste pianiste Mattias Nilsson.
De son côté, le représentant de l’Institut français de la RDC, Mme Marion Dauvergne, a indiqué que cet événement est une force qui invite les artistes à la création de leur propre répertoire que l’Institut Français a la joie de vulgariser. Saint-Germain Ebengo
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