Centre Wallonie Bruxelles:L’honorable Vital Banywesize a porté l’ouvrage ‘’Mwanze. Amour Conquérant’’ sur les fonts baptismaux

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Le 2è vice-président de la Chambre basse du Parlement de la République Démocratique du Congo, l’honorable Vital Banywesize, a été, samedi 21 mai 2022, dans la salle de lecture de la bibliothèque duCentre Wallonie Bruxelles, parmi les invités de marque à la cérémonie de vernissage de l’ouvrage ‘’Mwanze. Amour conquérant’’, un roman autobiographique paru aux éditions Mabiki, sous la plume intransmissible de Damson Paluku Mundele. 

L’honorable vice-président avait pour rôle durant cette cérémonie haute en couleurs littéraires, celui de porter sur les fonts baptismaux, ce beau roman qui met au centre un amour jusqu’au-boutiste entre deux amants qui ont réussi traverser vents et marées avant de voir leur amour faire d’eux à l’heure actuelle père et mère de 5 enfants en commun. 

Cette histoire, soit dit en comparant, n’est pas loin de celle que raconte le feu Général Defao Matumona dans sa très célèbre chanson ‘’Hitachi’’ où il abonde dans le même sens, mais avec différence de dénouement. 

Didier Mumengi, qui a été choisi pour préfacer l’ouvrage, ne nous dira pas le contraire. 

Durant 116 pages qui constituent son tout premier livre, Damson Paluku est en train de relater son passé de jeune étudiant à la faculté des Sciences Sociales, Politiques et Administratives de l’Université de Lubumbashi, époque durant laquelle il se rappelle être tombé amoureux d’une élégante jeune fille d’une famille aisée, du nom de Mwanze, l’actuelle mère réelle de ses 5 enfants ci-haut évoqués. L’auteur est en train de relater les défis qu’ils durent traverser ensemble jusqu’au jour de leur mariage. 

Ces défis, faut-il les souligner, sont caractérisées entre autres par le refus que leur opposaient ses beaux-parents qui lui préféraient plutôt pour leur fille un homme riche, par rapport auquel ils le prenaient pour un vaurien financièrement parlant. 

Damson Paluku met donc en exergue l’incertitude que cette opposition faisait planer autour de leur futur qu’ils tenaient coûte que coûte à vivre ensemble.

Leur réussite qui leur a valu de se marier, voilà ce qui amène Didier Munkulu, qui a été la première personne à avoir lu l’ouvrage, en sa qualité de critique littéraire, à parler de ce roman comme ayant pour rôle, celui d’apprendre aux lecteurs le chemin de l’amour avec ses défis qu’il faut être en mesure de déjouer.

Ce texte lu à tête reposée fait découvrir que l’amour dont il est question dans cet ouvrage l’est aussi et surtout à titre allégorique dans le sens d’amener ses lecteurs que nous sommes au patriotisme que nous devons avoir vis-à-vis de notre cher et beau pays, la République Démocratique du Congo.

C’est ce qui justifie le sens du contexte dans lequel se passe cette histoire d’amour. C’est comme pour nous rappeler le climat sécuritaire volatile qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo et qui empêche notre cher et beau pays de se marier avec son émergence économique. 

Ce mariage qui a fini par réussir, peu importent les tempestueux moments qu’ils ont dû traverser, voilà justement ce que veut l’auteur pour le compte de la RDC qui n’arrive pas jusqu’ici à se marier avec son développement économique, à cause entre autres du manque d’amour qui fait jusqu’ici défaut dans le congolais.

Voilà ce qui nous rappelle le philosophe belge Gabriel Marcel qui définit l’amour comme étant la condition sine qua non pour accéder au bonheur.

L’honorable Vital Banywesize l’a effleuré lors de sa prise de parole avant de porter l’ouvrage aux fonts baptismaux : ‘’C’est le cas de Beni où ce sont les congolais qui sont les bourreaux d’autres congolais’’. Si nous pouvons aimer notre pays, nous allons activer le patriotisme’’, parole du 2è président de la Chambre basse du Parlement qui a souhaité bon vent à cet ouvrage et pleine prospérité à son auteur, Damson Paluku, à qui Richard Ali, Directeur de la bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles, qui a animé la cérémonie, a souhaité la bienvenue dans la République des hommes des lettres.

                                                                           Saint-Germain Ebengo   

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