
Ces 3 hommes d’Etat sont chargés d’une mission d’évaluation de fortes tensions qui viennent d’y avoir lieu entre la population nord-kivucienne et la mission onusienne en République Démocratique du Congo.
A en croire le VPM en charge de l’Intérieur, l’instruction vient du Chef de l’Etat lui-même, Félix-Antoine Tshisekedi, à l’intention du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui les a dépêchés, en vue pour eux, en plus d’évaluer la situation, de prendre contact avec la population du Nord-Kivu. En termes clairs, il s’agit pour eux de les sensibiliser au regard du mauvais climat sécuritaire qui continue à prévaloir dans cette partie de la République, de sorte que y soit ramenée la paix une fois pour toutes.
Foi sur ses propos, ils ne sont pas à Goma pour faire de la politique, mais plutôt pour assister toute cette population qui vient de connaître des situations difficiles, il y a de cela quelques jours et quelques nuits.
Cette situation, faut-il le rappeler, a été caractérisée par des pillages des biens de la Monusco et des gaspillages à la fois en balles perdues et en vies humaines, avec un bilan total évalué à 17 corps, manifestants et casques bleus confondus.
‘’Le gouvernement national ne devait pas rester indifférent ; voilà pourquoi nous sommes ici’’, a précisé Daniel Aselo dans son mot de circonscription de leur mission.
Il faut souligner que cette délégation interministérielle a parmi d’autres ‘’chats à fouetter’’, durant cette mission à Goma, la question de la guerre du M23, mais aussi celle relative aux rebelles démobilisés qui sont jusqu’ici cantonnés à Mubambiro où, depuis quelques jours, ils menacent de retourner dans la forêt, faute d’une prise en charge appropriée.
Saint-Germain Ebengo
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