
Si le Rwanda a cette facilité de violer, de façon répétitive et cyclique l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo, c’est parce ce pays bénéficie de la complicité de certains congolais égarés et qui respirent trahison.
Pour mettre fin à ce cycle de violences dans la partie orientale du pays, un groupe de femmes patriotes et très actives dans plusieurs domaines de la vie nationale ont longuement réfléchi et trouvé que le mal se situe d’abord au niveau de la classe politique congolaise qui est restée la même depuis le régime Mobutu jusqu’à aujourd’hui.
Ensuite, à en croire ces femmes, la mentalité collective acquise, fait que le congolais est facilement fasciné par ce qui vient de l’extérieur, au point de croire naïvement à un étranger, même celui qui veut lui ravir sa terre.
Raison pour laquelle ces femmes ont décidé d’en appeler à l’autorité du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en vertu du pouvoir lui conférer par la constitution en sa qualité de garant de la nation, de pouvoir amorcer ici et maintenant, le changement en profondeur de la classe politique de la RDC. En commençant avant tout de se débarrasser de tous les troubadours au sein de sa plateforme politique, Union Sacrée, qui ne travaillent que pour leurs intérêts égoïstes.
Au moment où le pays est menacé, on a vu des caciques de l’USN se terrer chez-eux, sans piper un mot de condamnation à l’endroit de Paul Kagame et ses satrapes de l’AFC-M23.
C’est lorsque le Président de la République a publiquement félicité ceux de ses collaborateurs qui ont instantanément mouillé le maillot pour mobiliser les jeunes à défendre la patrie en danger, que tous ces troubadours vont aujourd’hui dans les sens pour haranguer quelques membres de leurs communautés respectives de rejoindre la résistance contre l’envahisseur rwandais.
Pour ces femmes, le Chef de l’Etat ne devrait plus accorder aucune confiance ni crédit à toutes ces personnes, du reste responsables en partie à tout ce qui nous arrive aujourd’hui.
En outre, ces femmes patriotes demandent au Président Félix Tshisekedi de beaucoup travailler sur le changement de mentalité des congolais. Son feu père, Docteur Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire, n’a cessé de marteler sur cette problématique, le temps est venu pour le fils de concrétiser la volonté de son géniteur.
La solution définitive à la crise sécuritaire dans l’Est de notre pays, affirment ces femmes, passe par la prise en compte de ces deux paramètres, à savoir : le changement de mentalité dans le chef des congolais et le rajeunissement de la classe politique congolaise.
Le Tonnerre