Des Etats généraux de la conservation de la nature pour une nouvelle approche environnementale en RDC

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Le ministre congolais du Tourisme, Modero Nsimba, a procédé, jeudi 10 Février 2022, au lancement des états généraux de la conservation de la nature en République démocratique du Congo. En toile de fond de ce lancement qui sera désormais inscrit en lettres d’or dans les annales du pays des okapis, un certain nombre de travaux mis en organisation par l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

Placés sous le thème : « Évaluation du quinquennat 2011-2021 de la stratégie nationale de la conservation de la nature & nouvelle approche et recherche des performances techniques et financières« , les travaux relatifs à ces états généraux vont s’arrimer sur la vision d’une industrie sociale de la protection de la nature mise en place par l’ICCN.

Ces assises ont connu la participation des officiels, des acteurs et partenaires de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature et ont eu pour objectif central, celui de dresser un diagnostic holistique de l’état de conservation de la Nature en République Démocratique du Congo afin que soient jetées les bases d’un nouveau format des aires protégées, allusion faite à l’extension de leur  réseau à l’échelle nationale, via une nouvelle vision à la fois claire, incitative et ouverte aux investissements massifs en leur sein.

Dans sa prise de parole inaugurale, le ministre du Tourisme a eu des mots de félicitation à l’endroit de la nouvelle direction de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature qui a songé à faire un état des lieux de la conservation de la Nature. A en croire l’homme d’Etat congolais en charge du tourisme, cette initiative prise par l’ICCN pourra donner lieu une nouvelle dynamique environnementale.

Le ministre sous la tutelle duquel se trouve placée la conservation de la nature congolaise a rassuré sur la possibilité qui existe au sein du gouvernement de puiser dans le fonds minier de l’argent nécessaire à mettre à la disposition de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature afin de lui permettre de mieux vaquer à son travail de conservation des ressources naturelles congolaises. Modero Simba voit dans l’Environnement des ressources inépuisables à léguer à la postérité congolaise, comme il est rappelé à tout bout de ‘’chant’’ dans notre hymne national.

Dans son réel plaisir de prendre part à ces états généraux de la conservation de la nature, ce guerrier en charge du Tourisme au sein du gouvernement Sama Lukonde, n’a pas manqué de mots pour rappeler la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi de faire du Tourisme congolais un secteur de diversification de l’économie nationale.

Le patron des touristes tant congolais qu’étrangers à destination de la République Démocratique du Congo a tiré parti de cette occasion  offerte pour préconiser la réhabilitation de tous les parcs et  jardins zoologiques et botaniques congolais.

Joignant sa voix à celle de son ministre de tutelle, le directeur général ad intérim de l’ICCN, en l’occurrence Olivier Mushiete, a parlé de ces états généraux comme constituant un processus important qui lui permettra de mettre en œuvre sa vision à la tête de l’institution placée sous sa direction.

L’homme reconnait ces états généraux intervenir dans un contexte très particulier et promet de mettre à profit sa responsabilité en tant que directeur général a.i. de l’ICCN, afin de pouvoir apporter ses éléments de réponse à  la question de la lutte contre le changement climatique ainsi qu’à celle relative à la perte de la biodiversité. Pour lui, et à en croire la vérité elle-même, ces sujets sont à l’heure actuelle revêtus d’une importance globale à ne pas fouler au pied.

Olivier Mushiete promet de peser de tout son poids en vue d’arriver à maintenir en équilibre les conditions de vie tant des congolais que de l’humanité toute entière, via une meilleure conservation de la biodiversité congolaise qui préservera la planète des dérèglements climatiques.

Il faut souligner que sa vision de développement de l’ICCN, qui ne s’écarte pas de celle du Chef de l’Etat, se fonde sur 4 piliers stratégiques que sont la responsabilité, la souveraineté, l’humanité et la biodiversité.

Le ministre congolais de la Défense ainsi que le président de la Commission environnementale de l’Assemblée nationale ont été parmi les autorités politico-administratives qui ont rehaussé de leur présence  cette cérémonie de lancement qui a été voulue haute en couleurs environnementales.

                                                                                                                                                                                       St. G.E.

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