Des rumeurs font état de la démission verbale de Jean-Marc Kabund

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Depuis jeudi 14 janvier 2022, des bruits confus d’un certain nombre de voix, parvenus à nos oreilles,  font mention d’une déclaration verbale par Jean-Marc Kabund faisant état de son indéfectible démission à son poste de Premier Vice-président de l’Assemblée nationale.

Dans l’attente d’une lettre écrite de sa propre main pour le déclarer de manière officielle, plusieurs questions se posent autour de cette prétendue déclaration qui déjà fait couler l’encre et la salive de la part de la plupart des observateurs, au regard de cet acte par lequel il aurait choisi de se démettre de sa dignité parlementaire.  

Si cela s’avère vrai, la première question que l’on peut se poser à ce niveau serait celle de savoir : ‘’alors que son mandat en tant qu’élu du peuple tend déjà officiellement vers sa fin, pourquoi l’homme aurait-il pris ‘’l’option’’ de faire le choix de se déclarer de lui-même démissionnaire. En tant que tel, soit dit en passant, l’élu du Mont-Amba aurait d’office accepté de perdre à la fois ses derniers émoluments et son immunité parlementaire.

A en croire certaines analyses liées à ces bruits qui continuent à se répandre comme de l’huile, ce sont les derniers incidents qui ont eu lieu en sa résidence de Limeté, entre les policiers commis à sa garde et la Garde républicaines, no comment !, qui seraient sous-jacents à cette déclaration apparemment volontaire.

Ça serait donc, au regard de ce qui vient d’être dit, une rumeur provoquée par cette situation imprévue qui continue à susciter un mécontentement dans le chef du présumé démissionnaire. Toute la ville est en rumeur. Une suspicion publique sous forme d’une information diffusée qui a l’air boulevardière et dont la véracité reste jusqu’ici douteuse.

Le Premier Vice Président de la Chambre basse du Parlement, qui l’est jusqu’à l’officialisation de sa déclaration,  aurait-il pris les devants pour éviter une quelconque motion de destitution pour mauvaise conduite qui l’aurait mis aux prises avec l’élément de la Garde républicaine à qui il aurait ravi l’arme durant le conflit de circulation qui les opposait ?

La prétendue démission que contiendrait sa déclaration, si elle est liée à ce fait, il y aurait lieu de la définir comme étant un simple manquement notoire à sa dignité de parlementaire. Si conflit routier il y avait, cela aurait été réglé par les éléments de la Police de Circulation routière.

Dans son autre définition, ‘’démission’’ signifie aussi ‘’renoncement’’ ou ‘’reniement’’ et dans ce cas, la question serait de savoir : ‘’Jean-Marc Kabund-A-Kabund peut-t-il accepter avec facilité de renoncer à sa fierté ?

De là une sous-question s’impose au regard de l’incompréhension qui l’aurait opposé  à la Garde républicaine : ‘’Quelle démission de sa fierté a pu le conduire sur cette route querelleuse, le jeter dans une prise de bec ?’’

Dans l’attente que soient imaginées des réponses à ces préoccupations, rappelons-nous la motion de destitution qui prévalut en sa défaveur à l’époque où son paronyme Jeannine Mabunda était Présidente de la Chambre basse du Parlement et dont il était Premier Vice-Président, de la même manière qu’à l’heure actuelle.

L’homme était pointé du doigt par la majorité absolue des membres de l’Assemblée nationale pour outrage à la Chambre basse du Parlement…

Une dernière question nous vient à l’esprit. C’est celle de savoir : S’il déclare sa démission effective, allusion faite à sa mise sur papier signé, l’appareil parlementaire au niveau de sa Chambre basse sera-t-il mis hors service pour combien de temps ?

A en croire Peter Kazadi, qui est intervenu ce matin sur les antennes de Top Congo, s’il s’avère que Jean-Marc Kabund a réellement l’intention de démissionner, cela ne poserait aucune panne à l’appareil législatif, car, explique-t-il, au niveau du parti Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS), il y a beaucoup d’hommes et de femmes compétent(e)s pour pourvoir à ce poste.

St GE  

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