Lorsque le Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a dit que la guerre que la République Démocratique du Congo mène contre le Rwanda a trois volets principaux, très peu ont compris.
Aujourd’hui, d’aucuns ont la preuve que le gouvernement congolais, sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, a bien cerné le mode opératoire du Rwanda et sa stratégie de victimisation qui lui offre, en dépit de ses violations répétées du droit international, une certaine impunité auprès des puissances occidentales.
En effet, les autorités de la RDC ont réalisé que pour gagner une guerre contre le pays de Kagame, il fallait l’attaquer sur trois fronts, de manière concomitante, à savoir : les fronts militaire, diplomatique et médiatique.
A ce sujet, tout le monde a bien remarqué que sur le plan diplomatique et médiatique, Kigali est à la traine et peine à détruire les arguments massus que développe Kinshasa sur la question de l’insécurité à l’Est.
C’est ainsi que malgré des multiples sorties médiatiques faites ces derniers temps par le Président Kagame en personne, rien n’a marché comme par le passé. Il a échoué à convaincre le monde de son innocence par rapport aux griefs de soutien aux terroristes du M23 porté contre lui.
A l’opposé, Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, a quant à lui fait un travail de qualité, en donnant pratiquement une leçon de communication limpide et agissante aux autorités Rwandaises. Que ça soit sur les médias internationaux ou devant la presse nationale, le Ministre Muyaya a pu montrer qu’il est à la hauteur des enjeux. Tout le monde apprécie en ce moment la clarté et la cohérence dans la communication officielle de la RDC concernant la situation de l’Est.
Du côté des ennemis de la République, le porte-parole du gouvernement est devenu un homme à abattre. Par conséquent, il faut le faire taire, le salir afin que sa voix ne puisse plus porter au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale.
Il n’est un secret pour personne que le Rwanda a ses répondants à Kinshasa et au sein de nos institutions. Raison pour laquelle ce pays dispose de toutes les facilités de recruter des congolais pour leurs sales besognes. Il n’est donc pas étonnant qu’un congolais puisse servir de collabo à Kagame pour nuire à l’image du porte-parole du gouvernement. Pour cette fin, voilà qu’un individu anonyme, un inconscient, décide de publier une vidéo sur les réseaux sociaux, prétextant qu’un détournement des fonds destinés au fonctionnement de la RTNC serait opéré. Et sans froid aux yeux, il charge le ministre Muyaya d’en être le coupable. Une vaste machination donc. Mais aussi une intoxication de l’opinion pour détourner celle-ci de vrais enjeux de notre pays qui restent l’occupation par le Rwanda d’une partie du territoire, ainsi que le rôle ambigu de la Monusco.
Pour toucher la fibre sentimentale des congolais, l’auteur de la vidéo, dans son commentaire, a pris soin d’utiliser des vocables tels que jouisseur, diaspora…
Malheureusement pour lui, il a raté sa cible. Au motif que les Kinois savent que leur député national, aujourd’hui porte-parole du gouvernement n’est ni membre de la diaspora ni jouisseur. Il a vécu à Bandal et il continue à y demeurer. Une fausse alerte ni moins ni plus.
Il suffit de regarder cette vidéo pour remarquer que la scène se passe la journée et que ces colis n’ont pas quitté les installations de la RTNC 2 où se trouve caser le cabinet du Ministre Muyaya. Car, voyez-vous, on ne montre pas là où ces colis sont chargés dans les véhicules pour prendre la destination du domicile du ministre.
Aussi invraisemblable que cela parait, il s’avère que les Congolais peuvent, pour un petit rien, nuire à son pays, sans gêne ni remors. Jusqu’où ira la collaboration que les congolais offrent à vil prix à Kagame ? D’aucuns ne savent. Mais est-il que le mal est là, malheureusement très profond.
Pour rappel, le caméraman auteur de ces images est entre les mains de la justice. Interrogé, il a reconnu son forfait, selon notre source. Pitoyable. KASONGO FIKO LE T0NNERRE
