Chronique de Jonathan TSOBO DITUVANGA
Au Sommet mondial pour le développement social à Doha, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a livré un message fort : le développement n’a de sens que s’il remet la dignité humaine au centre de l’action publique.
En présentant la Couverture Santé Universelle, la gratuité de l’enseignement primaire et la lutte contre les inégalités sociales, le Chef de l’État a dressé le portrait d’un Congo résolument tourné vers le progrès humain et la justice sociale.
Un contraste saisissant dans une région souvent secouée par les violences, les manipulations politiques et les ambitions guerrières.
Dans la salle, le discours du président congolais a suscité respect et admiration.
À Kinshasa, des étudiants et chercheurs en sciences politiques y voient « une parole de rupture, celle d’un homme d’État qui veut construire plutôt que détruire ».
Pour les ressortissants de l’Est, longtemps victimes des conflits, le message du Chef de l’État résonne comme un espoir de renaissance et de stabilité durable.
Des membres de partis politiques, y compris de l’opposition modérée, saluent « une approche humaniste du pouvoir qui élève le débat africain au-dessus des clivages ».
Quant à la société civile, elle appelle désormais à « transformer ces engagements en politiques locales concrètes » pour que chaque Congolais en ressente les effets.
Pour plusieurs analystes internationaux, Félix Tshisekedi s’affirme de plus en plus comme une voix de raison et de paix dans une région dominée par la méfiance et les calculs géostratégiques.
À Doha, le Congo n’a pas simplement parlé : il a inspiré.
