dresse un bilan positif et accuse les élus provinciaux de sabotage.
Depuis sa mise à pied sur décision du Président de la République et Commandant suprême des FARDC et de la Police Nationale Congolaise, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu vient de totaliser une année.
Si les opinions des uns et des autres sur la nécessité de prolonger cet état d’exception divergent, il est des organisations de défense des droits humains qui observent sur terrain les opérations militaires ont décidé de délier leurs langues. C’est le cas de CEPADO qui, par la bouche de son Vice-président, monsieur Omar Kavota, affirme que le bilan de cet état d’exception décrété par le Chef de l’Etat a bel et bien permis des avancées significatives concernant la sécurisation de cette partie du pays.
A en croire Me Kavota, l’état de siège a permis d’affaiblir les terroristes des ADF qui n’ont plus de bastions fixes. Ils sont désormais en errance dans les forêts.
En second lieu, le Vice- président de CEPADO soutient que c’est grâce à l’état de siège que le M23 n’ont pas pu occuper l’ensemble du territoire de Rutshuru, ni atteindre la ville de Goma.
Enfin, ce défenseur des droits de l’homme fait savoir que l’état de siège a pu réinstaurer l’autorité de l’Etat dans des zones jadis contrôlées par les groupes armés.
Par conséquent, la CEPADO ne comprend donc pas cette campagne de diabolisation menée par certains députés provinciaux contre cet état d’exception.
Cette ONG les accuse de rouler pour des intérêts obscurs, qui n’ont rien à avoir ceux de la population.
Charles/ Tonnerre en ligne
