Les faits d’hiver auxquels nous faisons allusion dans le cadre de cet article n’ont rien à voir avec un certain fait divers que publierait un fait-diversier, entendez : journaliste en charge des faits divers. Il s’agit plutôt d’une relation sur des données observables durant les saisons d’hiver, que nous faisons ici avec notre gilet, cette fois-ci, de journaliste climatologue.
L’hiver constitue l’une des quatre saisons de l’année, dans l’hémisphère nord, à regarder sous trois points de vue, à savoir astronomique, météorologique et calendaire.
Sur le plan astronomique, l’hiver s’étend du 7 novembre au 7 février, avec au milieu ce qui est avéré être le solstice d’hiver ou milieu de l’hiver astronomique. Ce dernier est un événement dans une année, entre le 21 et le 22 décembre, durant lequel le soleil arrive à son plus grand éloignement de l’équateur. Ce qui fait de ce 21 ou 22 décembre, le jour le court de l’année, avec comme effet d’entraînement : toute l’hémisphère nord se trouve plongée sous la plus longue nuit.
Pour rester dans l’actualité, il faut souligner que c’est mardi 8 février 2022 qu’a pris fin l’hiver astronomique de cette année, comme chaque 8 février dans l’hémisphère nord.
Du point de vue de la météorologie, l’hiver comprend les 3 mois les plus frileux de l’année, soit les mois de décembre, janvier et février.
Au regard du calendrier par contre, l’hiver, dit calendaire, contrairement aux deux autres hivers astronomique et météorologique, s’étend du 21 décembre, jour le plus court de l’année, au 20 mars, date de l’équinoxe de printemps, instant de l’année où le soleil traverse le plan équatorial terrestre, avec comme conséquence : la durée du jour comprenant cet instant est presque égale à celle de la nuit. Dans l’hémisphère sud chez nous, ce découpage correspond à la saison d’été.
Pour le dire un peu à la Charles Le Goffic, écrivain français, ‘’durant l’hiver, il fait doux, il fait clair et il n’y a rien de printanier.
Parmi ses autres faits, il faut noter qu’à l’heure actuelle, à l’hémisphère nord, le récent hiver a roussi les oliviers, dépenaillé les grands mimosas, pareils à des mâts dont les haubans sont coupés, et où pendent des paquets de vieilles voilures déralinguées, allusion faite à la ralingue : cordage cousu autour des voiles pour en renforcer les bords.
Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre des familles entières ont gelé.
Ce témoigne rencontre celui de Rosa Moussaoui dans son ouvrage ‘’Un long chemin de la commune au communisme’’.
A en croire Henri Gaussen, dans sa ‘’Géographie des plantes’’ qu’il nous soit permis d’actualiser, ‘’les Atlantiques se sont répandues dans les plaines, mais restent arrêtées par la rigueur des hivers’’.
‘’Mon pays, ce n’est plus un pays : c’est l’hiver’’, se plaint Gilles Vigneault, dans sa chanson ‘’Mon pays’’, que nous nous sommes permis de ré-auditionner.
Si l’hiver astronomique a déjà pris fin, depuis mardi 8 février, l’hiver calendaire par contre continue son bonhomme de chemin durant tout le reste de ce mois en cours et ira jusqu’au 20 mars.
St. G.E.
