
Plusieurs voix se firent entendre pour s’inscrire en faux contre la spectaculaire arrestation, ici à Kinshasa, de l’ex-Gouverneur du Kongo Central, Atou Matubuana Nkuluki, arrestation intervenue il y a de cela quelques semaines.
Chose qui paraissait normal, vu le caractère irrégulier de l’interpellation qui avait donné suite à la dite arrestation ainsi que celui relatif à cette arrestation elle-même.
‘’Cette décision est attaquable en justice pour irrégularité’’, déclarait l’une de voix qui militait en défaveur de cette arrestation qu’elle déplorait à cor et à cri, selon que cette dernière a eu lieu en la résidence du concerné, sur ordre du Procureur du Parquet Général près la Cour de Cassation.
Une autre voix contre, c’est celle qui la qualifiait aux antipodes du respect de la dignité humaine.
A ces voix véridiques sous l’angle du Droit se joignaient certains critiques acerbes qui faisaient mention de cet acte juridique comme étant un traitement à la fois inhumain et dégradant.
Les plus acerbes de tous ces critiques évoquaient même un scandale juridique jamais vécu dans le monde du Droit.
Ce qui est marrant dans cette affaire judiciaire c’est que, personne de ces voix et critiques ne savaient rien au sujet de ce qui se cachait sous la carte qu’a jouée l’ex-Gouverneur de la province du Kongo Central.
En bref, Atou, comme son nom ‘’l’indique’’, avait dans sa main un atout : Carte de la même couleur que celle qui retourne, ou qui, suivant une convention du jeu, l’emporte sur les autres.
Atou avait donc réussi à monter une cabale scénique avec le Procureur Général de la Cour de Cassation. Ce dernier avait accepté de salir en public sa réputation de juriste, par ce vice de procédure, à double fin de gagner un peu de sou de la part de son prétendu ‘’détenu’’ et d’aider ce dernier, parce qu’arrêté arbitrairement, à être lavé de ses souillures de mauvaise gouvernance. Un scénario monté de toutes pièces dont les rideaux viennent d’être levés.
Ce qui fait de ses défenseurs, bien que parfaits analystes juridiques, de simples avocats du diable.
A le regarder de très près, c’est à peu près, toutes proportions gardées, le même scenario que celui relatif au cas de Jean-Marc Kabund.
D’ailleurs pas plus tard qu’il n’y a pas longtemps, des regards avisés l’ont vu Chez ce dernier, comme pour le consoler de ce qui vient de lui arriver.
Le Tonnerre