
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, vient de faire réajuster à la hausse le salaire des veuves et veufs des militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo décédés. Cette pension de viduité est désormais passée de 30.000 à 250.000 Franc Congolais, payables mensuellement via Equity/Bcdc.
Les cris des veuves et veufs des militaires congolais sont bel et bien parvenus aux oreilles du Commandant suprême des armées et de la police congolaises doublé de garant du social du congolais, le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, qui n’est pas resté indifférent.
A travers ce geste louable, Félix Tshisekedi vient donc apporter son ouf de soulagement et sa contribution dans l’amélioration des conditions de vie de cette catégorie de la société congolaise qui n’a que trop souffert.
Veuves et orphelins de nos vaillants militaires qui ont donné leurs vies pour la République Démocratique du Congo, ont désormais une pension de viduité ou de survie qui va tant soit peu les aider à faire face à certaines difficultés mensuelles qui restaient jusque-là irrésolues.
Parmi ces difficultés auxquelles seront affectées les parties aliquotes de cette nouvelle pension, il faut citer au premier plan celles relatives à l’alimentation, à l’éducation, à la santé et aulogement.
» Les veuves militaires touchent à peine 30 000 francs et, cela, après trois ou quatre moisd’impaiement. Les militaires vivants ont une solde équivalant à 200 000. Avec ça, nous ne savons ni payer les frais scolaires des enfants, ni même vivre « , déplore la femme d’un militaire dans une interview réalisée avant le stade actuel de cette situation qui est parmi celles qu’a héritées le chef de l’Etat Félix-AntoineTshisekedi.
Nous osons croire que, en plus de ce sourire qu’il vient de redonner aux veuves et veufs des militaires, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi ne féra pas la sourde oreille à ce qui reste à régler dans le monde de nos militairesqui exigent, entre autres, le réaménagement des infrastructures scolaires au sein de leurs camps, leur approvisionnement en mobiliers, l’urbanisation des milieux de vie de leurs familles, la construction pour eux des habitations adéquates, sans oublier celle de leurs dernières demeures.
Saint-Germain Ebengo