Durant 4 nuits, soit du 7 au 10 juillet 2022, sous les auspices de Rumba Parade et du Festival International de la Rumba et de l’Elégance, qui les ont voulues sous la belle étoile de la Place de la Gare Centrale à Gombe, la rumba congolaise a été en l’honneur, avec en vedettes, plusieurs artistes musiciens de deux rives du fleuve Congo.
Pendant 4 nuits, les amateurs de la musique congolaise ont eu droit à des performances musicales pas comme celles d’autrefois. Il y avait durant 4 nuits une rumba à cheval entre ses couleurs de l’air du temps passé et celles de l’heure du temps présent, le tout, dans un mélange de tendances et avec de nouveaux styles musicaux tels que le ndombolo, le chachou, le mutwashi, le soukous et autres.
Malgré ces mélanges et variants, la rumba durant ces 4 nuits a gardé intacte sa robe de chants dont elle a besoin pour sa préservation.
Il y avait à l’ouverture de cette grande fête musicale, en guise de soirée de gala, Barbara Kanam qui n’a pas loupé l’occasion d’annoncer les couleurs du festival.
Parmi les figures artistiques qui ont été au centre de la programmation de la 2è nuit, qu’elles ont valablement réussi à rehausser de leurs exhibitions et répertoires respectifs, il y avait Dj Amaroula, Reddy Amisi, Héritier Watanabe et Roga-roga.
Sous la belle étoile de la 3è nuit, Petit Wendo avec son Air Liziba a su remettre au goût du jour et dans l’air du temps présent la musique d’autrefois, sans toutefois faire laisser passer inaperçue la vogue de l’époque actuelle que nous ont proposée avec brio Maria Milagros, Bana Viva et Zaïko Langa Langa.
La nuit de clôture a été meublée en chants et musique, d’aussi haute facture que ceux de 3 précédentes nuits, par Chimelle Folo, Prince Mbala, Ibrator Mpiana, Viva La Musica, Philosophe de Beazzaville, Gally Garvey, Innos B et, comme en guise de cerise sur le gâteau, le Quartier Latin de Koffi Olomidé.
Dans un excellent partage des voix et des sons d’instruments de toute l’équipe, son lead vocal de concert avec celui de sa consœur, Cindy Le Cœur, ont réussi toute la nuit durant à faire flotter l’auréole de la rumba, avec une forte dose du chachou, (mot swahili qui signifie ‘’levure’’), jusqu’au premier chant du coq.
Les prestataires, toutes diversités confondues, ont fait, durant 4 nuits, preuve du mérite de la rumba congolaise comme désormais patrimoine culturel immatériel de l’humanité ; ils ont donc avec succès réussi à l’inscrire dans toute sa valorisation, mais aussi et surtout à la rendre dans son atmosphère naturelle. Le tout, ils l’ont fait à travers une diversité de répertoires des chants hors pair et toutes formes confondues.
Il y avait pendant ces 4 nuits, une variété musicale au moyend’une série de musiques variétales avec tambours et trompettes, exécutées au fil de la guitare et des instruments à percussion, pour ne citer que ça, avec des répercussions sur un assemblage de sons qui nous a fait vibrer jusqu’au maximum.
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C’est ici le lieu et le temps de féliciter Karhryn Brahi, Déléguée Générale de La Délégation Générale Wallonie Bruxelles en RDC, qui a accepté d’emboucher la trompette à Didier Mpambia, patron d’Optimum, pour que soient accordés, selon l’air d’ici, les violons de la 9è édition de Rumba Parade, et ceux de la 5è édition du FIRE, Festival International de la Rumba et de l’Elégance, dont ils sont respectivement initiateurs.
C’est de concert l’une avec l’autre que ces deux promoteurs nous ont livrés 4 nuits musicales jamais vécues.
Une autre personne à féliciter, personne morale bien sûr, c’est la Bracongo. Ses deux podiums et ses instruments ont réussi à rendre vivants ces deux festivals réunis, pendant 4 jours et 4 nuits, sur le parvis de la Gare Centrale où la musique a eu pour accompagnants : la peinture via exposition tableaux Rumb’art, la gastronomie via dégustations, la mode à travers une variété de défilés hauts en couleurs, ainsi que des rencontres scientifiques et des ateliers de renforcement de capacité en son et lumière, qui ont eu lieu avec impact et idéologie.
Saint-Germain Ebengo