Il a été une référence dans ces deux domaines que sont le journalisme et le football qu’il combinait parfaitement bien en tant que commentateur sportif durant des retransmissions en direct des matchs tant dans les stades de la république Démocratique du Congo qu’à l’étranger lors des compétions internationales.
Il a été un ouvrage de référence vivant et a vécu pour être consulté à tout moment surtout par les étudiants en journalisme où il a oeuvré parmi le corps enseignant.
L’homme avait permanemment sa tête sur ses épaules, chaque fois qu’il était appelé à faire une analyse télévisée sur une question politique, parce que journaliste sportif, révérence gardée, il l’est devenu après.
La triste nouvelle de son décès qui nous est parvenue ce matin du 11 février 2020, nous rappelle celui de son camarade à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information, Mwanda Makoso, dont la mise sous terre qui eut lieu au cimetière de la Gombe, il y a de cela 31 ans, faut-il le rappeler, est à compter, vu le grand savoir qu’il avait, parmi celles qui ont fait de notre sous-sol l’un de plus riches au monde en matières grises.
Je revois Fwasa Tombisa à la télé, dans la parenthèse d’un journal de 12 heures, où il était en qualité d’invité, un certain lundi, si je n’ai pas oublié, en train de vanter à juste raison les qualités intellectuelles de celui qui a été 5 ans durant son ami de banc.
‘’C’était un étudiant incollable qui répondait presqu’à toutes les questions que les professeurs nous posaient tant durant les cours que pendant les examens’’, témoignait-il avec des larmes pleines les yeux.
Il y avait de cela 3 ans, si ma mémoire est bonne, que Fwasa Tombisa ‘’finissait’’ l’ISTI au moment où nous, nous nous apprêtions à y entrer en première candidature. Nous y avions parmi les enseignants le feu Mwanda Makoso qui était en même temps avec Fwasa Tombisa et les autres, en tant que journalistes, nos modèles et nos références à la télévision.
C’est allusion faite à leurs prestations sur le créneau de l’Ozrt, actuelle Rtnc. Cette dernière était à l’époque, avec l’Azap (actuelle Acp), Elima et Salongo, parmi les quelques rares périphériques de sortie pour des étudiants en Journalisme et en Relations publiques que nous étions à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information.
Le nom de Fwasa Tombisa, je l’entends encore résonner dans ma tête à travers la voix de son connivent Claude-François Kabulo Mwana Kabulo, Chaque fois qu’il lui passait le relais à partir du plateau de télévision, pendant que lui se trouvait au stade en train de couvrir le match en direct.
Dans l’attente de sa mise sous terre qui, nous l’espérons, viendra apporter un plus à notre sous-sol qui devient de plus en plus riche en matières grises, … , toute la rédaction de letonnerre.info se joint à moi pour présenter ses sentiments de compassion à la famille biologique éplorée de l’illustre disparu, à tous les amoureux de ses reportages sur le football, ainsi qu’ à toute la corporation journalistique de la République Démocratique du Congo, dont en particulier la Rtnc.
On ne peut pas pleurer Fwasa Tombisa, si vraiment on est journaliste, sans noyer sa douleur dans l’encre. Saint-Germain de Près