VIENT DE PARAITRE
‘’Gahi ou l’Affaire autochtone’’, un roman à caractère réconciliateur entre autochtones et bantous
La salle de lecture de la bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles, à Gombe, a servi de cadre au baptême, par Madame Yolande Elebe, du livre ‘’Gahi ou l’affaire autochtone’’, un roman signé Henry Djombo, Ministre congolais de l’autre côté du fleuve en charge des Eaux et Forêts.

La littérarité de ce roman de 203 pages, réparties en 16 chapitres, est fonction de la dose de fiction que l’auteur à versée dans le fameux fait social relatif aux relations difficiles qui prévalent entre les bantous et les peuples autochtones.
A en croire ceux qui l’ont lu en avant-première, David Mutebaet Prospère Gubarika, c’est sous forme d’un plaidoyer pour la reconnaissance mutuelle entre les peuples autochtones et les peuples bantous et en vue d’une cohabitation pacifique entre les deux communautés que l’auteur a choisi de faire trôner au-dessus de son roman un mariage hétérogène entre un diplômé brazzavillois de bonne civilisation, Joseph Niamo, et une fille autochtone qu’il a découverte au fin fond d’un village où il a été muté pour y vaquer à sa profession postscolaire.
La réussite de ce mariage avait fini par être rendue effective après plusieurs vents et marées causés par des principes de marginalisation à l’endroit des autochtones, principes qui n’autorisent pas la possibilité d’un mariage entre bantous et autochtones.
‘’Gahi ou l’affaire autochtone est un roman insolite dans lequel l’auteur, à travers ce mariage hétérogène, tente de jeter les bases d’un espoir de cohabitation entre les deux communautés bantoues et autochtones qui n’ont de cesse de vivre en chiens de faïence, les uns à l’égard des autres.

Sous le rapport de la fiction, soit dit, lecture faite, l’auteur a réussi son plan.
Vous lirez dans le dernier chapitre du roman l’intervention du Secrétaire Général des Nations Unies qui apporte un message de félicitation à ce couple hétéroclite en leur promettant en même temps d’apporter son soutien à l’émancipation des peuples autochtones du monde entier.
Sur le plan paratextuel, l’auteur dédie ce livre à toutes les personnes éprises de justice afin qu’elles puissent à leur tour joindre leurs voix à la sienne dans son combat pour la promotion des peuples autochtones.
Pour le Professeur-écrivain Kadima Nzuji, qui a été parmi la délégation de Brazzaville, ce livre est une leçon d’écriture. Foi sur Richard Ali, Directeur de la Bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles, ce 10è roman d’Henry Djombo se situe parmi toute une panoplie de ses ouvrages, dont une quinzaine de pièces de théâtre.
Parmi ces derniers, nous avons retenu, théâtres et romans classés pêle-mêle : Sur la braise, le mort vivant, la lumière du temps perdu, la traversée, le cri de la forêt, la palabre électorale, le mal de terre, vous mourrez dans 10 jours, le bénévole, les bruits du couloir, Sarah ma belle cousine, l’aveu est dans ma tête, on arrivera tous quelque part, le miraculeux du vol 352 et la liste n’est pas exhaustive.
Saint-Germain Ebengo