________________
Il se tiendra du 8 au 10 juillet 2022 sur la place de la Gare Centrale à Gombe, la 9è édition du Festival Rumba Parade. L’événement aura lieu en duplex avec la 5è édition du Festivalinternationale de la Rumba et de l’Elégance, FIRE en sigle.
Il y aura parmi les prestataires, Barbara Kanam, à l’ouverture, Héritier Watanabe, Quartier Latin, Zaïko Langa Langa, DJ Amarula, Innos B., Garly Garvey, Roga Roga, Super KoloMboka de Brazzaville, et la liste n’est pas exhaustive.
Le Professeur Andé Yoka, Brain Tshibanda, Didier Babia et Paty Saraza, respectivement Président de la Commission mixte de la Rumba Parade, Directeur Adjoint du Centre Wallonie Bruxelles, Représentant de l’agence Optimum et chargé de marketing de la Bracongo, l’ont confirmé lors du point de presse y relatif tenu dans la salle haute du Centre Wallonie Bruxelles, lundi 4 juillet 2022. Ces deux éditionssont les toutes premières à avoir lieu après l’inoubliable journée de mardi 14 décembre 2021, date de l’inscription de la rumba congolaise, par l’UNESCO, sur la prestigieuse liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.
C’est ce qu’a expliqué le Professeur André Yoka lors de sa prise de parole à l’intention des journalistes. Ce Professeur de l’Institut National des Arts a eu des mots justes pour insister en faveur de la promotion des valeurs éthiques et esthétiques de la rumba ainsi que pour sa pérennisation, allusion faite à sa transmission aux générations futures. Ce qui empêchera, faut-il l’expliquer, sa dégradation, en tant que patrimoine mondial, et, voire, son annulation en tant que tel par l’UNESCO.
‘’Le gouvernement devrait apporter son appui à la promotion de la rumba, non pas avec des signes extérieurs de la rhétorique, mais plutôt avec des actes concrets’’, a-t-il souligné.
Il est donc question, à l’en croire, pour chacun des congolais de deux rives de protéger la rumba pour ne pas qu’un jour, elle soit déclarée patrimoine en danger.
Didier Babia a plaidé, lui, pour la défiscalisation des sponsorings des événements culturels et a sollicité de la part du gouvernement congolais son accompagnement de la rumba via la mise en place d’un budget à hauteur ‘’d’autant’’.
‘’Il ne faut pas que l’on laisse sur les épaules du secteur privé et sur celles des partenaires internationaux toute la lourde responsabilité de la promotion de la rumba’’, a-t-il étayé sa position.
Pour Brain Tshibanda, la revalorisation de la rumba et sa pérennisation doivent commencer à la base. Pour éclaircir sa pensée, il a évoqué le cas des élèves de l’INAS, Institut National des Arts des spectacles, de l’INA, en vue de leur prise en compte par le ministère de la Culture et des Arts de la RDC qui est appelé à les accompagner en tant que futurs artistes congolais.
Du point de vue de Catherine Brahi, Déléguée Générale de la Délégation Générale Wallonie Bruxelles, nous devons encourager la Ministre de la Culture et des arts, sa ‘’paronyme’’, pour son permanent combat en faveur de la promotion de la rumba.
‘’Donnons-lui des armes de se batte pour la défense de la culture congolaise’’, a-t-elle recommandé. ‘’Là où il y a de la réjouissance, nous sommes appelés à boire ; et lorsqu’il s’agit de boire, le grand reflexe, c’est la Bracongo’’, parole signée Paty Saraza, Représentant valable de la Brasserie du Congo durant les festivités musicales.
Dans le contexte de cette même 9è édition, au mois d’octobre 2022, Rumba Parade aura lieu à Matadi, chef-lieu du Kongo Central.
Saint-Germain Ebengo
