Une œuvre de Malta Forrest qui met en exergue son savoir-faire
Lorsqu’il a lancé en 2019 son programme d’urgence des 100 premiers jours, le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne s’est pas trompé de partenaires pour l’exécution des travaux. En témoigne, son choix judicieux porté sur l’entreprise de construction Maltra Forrest en vue de la réalisation d’un certain nombre des infrastructures. C’est le cas ici de l’Hôpital de Référence Jason Sendwe à Lubumbashi, hier dans un état de délabrement très avancé.
Vingt-trois millions de dollars américains ont suffi pour que le groupe Malta Forrest, avec toute l’expertise qu’on lui reconnait, fasse renaitre ce grand complexe hospitalier de ses cendres.
Entièrement rénové et doté des équipements High-tech et un plateau médical à la hauteur de la vision du Président de la République, l’Hôpital de Référence Jason Sendwe fait aujourd’hui la fierté du Haut-Katanga, et par ricochet celle de toute la République Démocratique du Congo.
Par ce travail de qualité, le groupe Malta Forrest vient une fois de plus démontrer son savoir-faire en la matière. Une preuve supplémentaire pour cette entreprise qui est bel et bien disposée à réaliser des infrastructures de haute qualité pour le compte de l’Etat congolais à des coûts réels. 23 millions de dollars américains pour ce travail aussi extraordinaire, il faut avoir de l’amour pour sa patrie d’accueil, mais aussi de l’intégrité morale.
A Kinshasa, le régime Kabila avec le gouvernement Matata Ponyo, avait tenté de faire pareil travail à l’hôpital du cinquantenaire. Malheureusement, la réalité montre bien que le travail n’est pas à la hauteur des attentes de la population. C’est en dépit du fait que les travaux de modernisation y relatifs avaient coûté au trésor public une bagatelle somme de 100 millions de dollars américains. Quand bien même l’ex-premier ministre Matata nous avait vanté cet investissement qui allait améliorer la qualité des soins de santé des congolais, on se rend compte aujourd’hui qu’il s’est agi d’un gâchis pur et simple. Car, non seulement les autorités du pays n’y vont jamais pour s’y faire soigner, mais aussi et surtout le congolais lambda ne souhaite se faire consulter dans cet hôpital peu accueillant.
Avait-on confié la rénovation de cet hôpital du Centenaire aux entreprises installées depuis des lustres en République Démocratique du Congo, avec expérience avérée, telle que Malta Forrest, on parlerait en bien de cet hôpital aujourd’hui. Dommage !
Comparaison n’est pas raison, dit-on, mais dans le cas d’espèce, il y a lieu de s’instruire de la comparaison à tirer entre ces deux œuvres.
Charles Tobandi
