La prise de bec qui a mis aux prises, il y a de cela quelques jours, les éléments de la Garde républicaine et ceux de la police nationale congolaise commis à la garde de Jean-Marc Kabund avait donné lieu, dans la villa de ce dernier, à un remue-ménage hors pair qui n’a arrêté de faire couler l’encre et la salive à travers toutes les rues de la capitale congolaise. Meubles et autres objets : télévisions, radios, casseroles, verres, photos, peignes, brosses, dessus-des-plats et que sait-on encore, tout sens dessus dessous.
Un exagérateur utiliserait tous les mots allant dans ce même sens : bouleversés, chamboulés, retournés, tourneboulés. En bref, tout s’est retrouvé tourné de telle façon que ce qui devrait être dessus ou en haut s’est retrouvé dessous ou en bas. Donc, une maison à l’envers.
Ce qui a même amené le 1er vice-président de la Chambre basse du Parlement de la République Démocratique du Congo, c’est-à-dire, l’occupant de la villa supposée mise à sac, à déclarer de vive voix sa démission de son poste.
L’homme allègue que cette mauvaise conduite de la part des éléments de la Garde républicaine ne peut le disposer à s’en réjouir et c’est la raison donc de la déclaration portant sa démission qui, jusqu’ici, est encore au niveau verbal.
Pendant ce temps, quelques témoins oculaires de bonne foi, qui ont vécu en live cet événement, dévoilent que c’est lui-même qui aurait commandité ce remue-ménage qui serait causé par son trouble émotionnel…
Ça nous rappelle l’écrivain français Edmond de Goncourt qui déclare dans l’un de ses ouvrages : ‘’Et comme ça toute la route, ç’a été un tas de mauvaises nouvelles des uns et des autres, et des histoires qui nous ont mis tout sens dessus dessous’’.
Pour tirer la couverture de la raison de son côté, Jean-Marc Kabund-A-Kabund, à en croire les mêmes témoins, n’arrête de faire peser la cause de cette situation sur le dos des antagonistes de ses policiers, allusion faite aux éléments de la Garde républicaine.
St. G.E.