
Dans sa réponse à notre question lui posée lors de la conférence de presse des Nations Unies du mercredi 18 mai 2022, qui avait abondé dans le sens de ce que la MONUSCO peut apporter aux FARDC pour le renforcement de ce lien, Mathias Gillmann a, en sa qualité de porte-parole civil de la mission onusienne en République Démocratique du Congo, eu des mots justes pour mettre en exergue le partenariat que la MONUSCO continue à entretenir avec les FARDC. Le porte-parole de la MONUSCO a tiré parti de cette occasion qui s’est ouverte pour parler de la célébration très prochaine de la journée des Casques bleus qui se célèbre chaque 29 mai et réitérer leur engagement de continuer à collaborer sur le champ de bataille, et peu importe les défis, avec les Forces Armées Congolaises.
‘’Nous sommes véritablement engagés avec eux et nous continuerons à travailler pour, encore une fois, faire en sorte qu’ils aient eux-mêmes les capacités, à la fois, en termes logistiques, de formation, de performance et évidemment de respect des droits de l’homme et du droit international dans la conduite des opérations’’, a-t-il rassuré. Le Porte-parole civil de la MONUSCO a évoqué la détermination de la mission onusienne de continuer à œuvrer avec les éléments des FARDC pour que très bientôt ils puissent avoir véritablement la charge de la sécurité de la République Démocratique du Congo ainsi que celle de ses frontières.
A travers ses éléments de réponse à l’intention de notre confrère de Bunia Info 24 qui a plutôt évoqué la question de l’éthique au sein de l’armée congolaise, Mathias Gillmann a encore une fois de plus confirmé le sens du dit partenariat.
‘’Nous avons un partenariat régulier avec les Forces de l’armée congolaise’’, a-t-il souligné avant de reconnaitre la panoplie des défis qui existent encore au sein des Forces Armées Congolaises et que la MONUSCO s’évertue à finir par déjouer.
‘’Nous travaillons avec une armée qui a des défis, des défis logistiques, des défis en termes de formations et parfois des défis en termes de comportement et d’éthique’’.
La Mission des Nations Unies pour la Stabilité du Congo promet d’améliorer justement l’armée congolaise et attend d’elle qu’elle prenne en mains des mesures tant correctives que préventives en vue que soient améliorées leurs performances logistique et militaire mais aussi et surtout tout ce qui a trait à la conduite et à la discipline.
‘’Nous attendons de nos partenaires des FARDC qu’ils prennent justement ces mesures. Il y a un effort important qui a été fait ces dernières années au niveau de la justice militaire’’, a fait savoir Mathias Gillmann qui a en plus émis le vœu de voir ces mesures se renforcer au regard du but que poursuit la MONUSCO, lequel veut que l’armée congolaise soit en droite ligne, sur le double plan logistique et opérationnel, avec ses obligations en matière de respect à la fois des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
Dans l’allure où s’améliorent les choses, Mathias Gillmann croit avec la ferme conviction que nous sommes arrivés à un moment où l’armée congolaise n’aura plus besoin de la présence de la MONUSCO.
Saint-Germain Ebengo
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