
Ce vendredi, au cours d’une réunion décisive du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), la Première ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a fermement alerté sur les menaces que représente l’agression rwandaise. Son discours poignant a provoqué une onde de choc, notamment chez le président rwandais Paul Kagame, qui, face à ces vérités cinglantes, n’a eu d’autre option que de quitter la séance.
Judith Suminwa a lancé un appel pressant à l’unité : « L’heure est grave. Ce Conseil n’est pas ici pour traiter un simple différent diplomatique. Nous nous réunissons parce qu’un État membre, le Rwanda, a transgressé les principes fondamentaux de la charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’Union africaine. » Ses mots ont résonné comme un cri de ralliement pour la souveraineté de la RDC, résistante face aux agressions extérieures.
Cette intervention marquante souligne non seulement le courage de Suminwa, mais aussi l’urgente nécessité pour les nations africaines de se rassembler et de défendre leur intégrité. Dans un monde où la coopération est cruciale, il est impératif que les membres de l’UA prennent conscience de la gravité de la situation et agissent en conséquence. La voix de la Première ministre constitue une lueur d’espoir dans ce contexte troublé, invitant à l’éveil des consciences face aux défis contemporains.
Jeff Kakese ✍🏽