
Dans le cadre de ses échanges citoyens afférents à la lutte contre la prédation financière enclenchée par le Chef de l’Etat par l’entremise de l’IGF, l’Inspecteur Général des Finances-Chef de service au sein de l’Inspection Générale des Finances, Jules Alingete Key, a organisé hier mardi 12 avril 2022, dans l’amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi, la 5è édition de ces échanges, cette fois-ci avec les femmes et hommes des médias, toutes rédactions confondues.
L’objectif poursuivi par l’Inspecteur JAK, c’est de faire reconnaître à ces derniers le rôle complémentaire qu’ils ont à jouer, via leur diffusion des informations, dans sa mission républicaine de dénoncer les auteurs de détournements des fonds publics de la République Démocratique du Congo.
Jules Alingete déclare à l’intention des médias congolais avoir mis fin à la prédation financière, qui a longtemps prévalu en République Démocratique du Congo, et hors d’état de nuire tous ces auteurs des actes de détournement qui qui se sont permis de s’enrichir au détriment de la grande majorité des congolais qu’ils ont maintenus dans la pauvreté la plus extrême.
Pour l’Inspecteur Général des Finances-Chef de service, ces oiseaux prédateurs se sont permis durant plusieurs années de faire de la RDC un Etat de jungle, avec un degré de prédation financière qui n’a fait qu’aggraver son sous-développement.
D’où la détérioration du climat des affaires qui a été plus de 34 ans durant caractérisée, entre autres, par la fuite des investisseurs de la part de qui la République Démocratique du Congo avait perdu toute sa crédibilité.
‘’Car, explique le gendarme des finances publiques congolaises, dans un environnement où règnent la fraude, la corruption et les détournements, c’est difficile de pouvoir s’attendre que les gens viennent investir’’.
Ce qui paraît clair que durant tout ce temps, le travail de l’IGF ne se faisait pas sentir dans un pays miné par le détournement des fonds et autres crimes économiques et pratiques illégales tels que la corruption, le coulage des recettes, la fraude fiscale…
Il fallait donc attendre juillet 2020 et Jules Alingete key pour que soient démantelés tous ces réseaux maffieux entretenus par ceux qui autrefois se faisaient passer pour des intouchables.
‘’Je les ai tous renvoyés à la justice et mis hors d’état de nuire’’, affirme Jules Alingete qui trouve son motif de joie, non pas dans le fait de voir ces gens croupir en prison, mais plutôt dans celui de voir le pays débarrassé de ceux qui causaient sa ruine. Ce qui constitue une mise en garde pour le reste des prédateurs non encore pris en flagrant délit.
C’est ici le lieu de souligner l’apport de ce chien de garde des finances publiques dans l’amélioration de la situation actuelle, via la panoplie des innovations qu’il a apportées au sein del’Inspection Générale des Finances.
La nouvelle direction qu’il pilote d’une tête bien posée sur les épaules, avec le concours de ses différentes brigades, dix au total, a réussi à enchaîner des audits et des contrôles des finances et des biens publics, des enquêtes, des inspections, des vérifications, contre-vérifications, des patrouilles financières et surveillances de toutes les opérations liées aux finances publiques, tant en recettes qu’en dépenses, à l’intention du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées ainsi que des organismes ou entreprises du portefeuille.
Très ferme dans ses conclusions d’enquête, courageux et habitué à affronter les situations difficiles, Jules Alingete se dit déterminé à traquer tous ces fossoyeurs des finances publiques congolaises à travers une régularité des contrôles des fonds publics. C’est ce qu’il appelle contrôle concomitant, contrairement à celui a posteriori qui se faisait avant et qu’il a déclaré sans efficacité.
A en croire son explication à l’endroit des femmes et hommesdes médias, le contrôle concomitant est un contrôle qui se fait en cours d’exercice du mandat de celui entre les mains de qui ont été confiés les fonds publics.
Lu dans ‘’Implémentation de la Bonne Gouvernance’’, brochure publiée par le service de communication de l’Inspection Générale des Finances, ce contrôle dit concomitant a produit plusieurs résultats : des hémorragies financières se sont estompées, des malversations financières arrêtées, transparence et orthodoxie dans la gestion des fonds publics rendues visibles.
Grâce à ses enquêtes, audits, patrouilles financières et missions permanentes d’encadrement des régies financières, les tableaux de gestion au niveau des entreprises du portefeuille congolais sont à l’heure actuelle devenus plus que reluisants. Cas de la CNSS, du FONER, du FPI, de la DGDA, de la DGI, de la DGRAD…
En plus d’empêcher le détournement des deniers publics et de stopper la mégestion, il faut souligner que, grâce au travail de l’IGF, plusieurs milliers de dollars ont été récupérés.
Grâce à ses patrouilles financières, l’IGF a par exemple pu récupérer la somme de 15 millions de dollars de fonds détournés au ministère de l’Agriculture, 712 988 dollars de la prime des agents de la riposte, plus de 1 million à la FECOFAet la liste n’est pas exhaustive.
Jules Alingete, se rappelle-t-on, a en plus réussi, entre autres, à retourner aux comptes de l’Etat la TVA qui a été détournée par la tant évoquée entreprise espagnole venue travailler dans le cadre du projet Bukanzga-Lonzo, à mettre en cause la gestion du projet Bukanga-Lonzo, à indexer la BGFI Bank pour le détournement de 43 millions de dollars, et à enquêter sur l’affaire de la mafia dans les droits de retransmission des matchs.
Saint-Germain Ebengo