Alors que le Gouvernement SUMINWA affiche sa détermination à en finir avec les embouteillages monstres de Kinshasa, le quotidien des automobilistes, lui, ne change pas. Malgré un investissement de 350 000 dollars et le déploiement de 950 policiers de différentes unités (PCR, GMI, LNI, PM 14), les artères de la capitale restent engorgées.
Le plan d’action du Général Israël Kantu prévoyait un impressionnant arsenal logistique : bus, motos, drones, talkies-walkies, sabots de roues, grues, et même carburant avec primes de motivation. Mais sur le terrain, la circulation reste chaotique, les bouchons omniprésents et les agents, souvent accusés d’abus, peu visibles là où le besoin se fait sentir.
La population, lassée des promesses non tenues, réclame des résultats tangibles, pas de simples effets d’annonce. Entre inefficacité et soupçons de détournement, la gestion de la mobilité urbaine à Kinshasa devient un test crucial pour la crédibilité du gouvernement. Le tonnerre