Une scène surréaliste mais hélas devenue trop fréquente s’est produite hier aux environs de 13h dans le quartier Delvaux, dans la commune de Ngaliema. Des groupes de jeunes communément appelés Kuluna se sont violemment affrontés le long du boulevard, allant jusqu’à barricader la route principale et empêchant toute circulation de véhicules pendant de longues minutes.
Un chaos total à quelques mètres d’un poste de police
Le plus choquant dans cette situation reste l’absence totale de réaction des forces de l’ordre. Alors que l’affrontement se déroulait à proximité immédiate d’un poste de police, aucune intervention n’a été déclenchée pour disperser ces jeunes et rétablir l’ordre public.
Les automobilistes, motocyclistes et piétons sont restés livrés à eux-mêmes, contraints d’assister impuissants à des scènes d’intimidation, de violence et de vandalisme, en pleine journée.
Où est l’autorité de l’État ?
À l’approche des fêtes de fin d’année, période généralement marquée par une recrudescence de l’insécurité, cet épisode inquiète au plus haut point. Il met en lumière la nécessité urgente pour les autorités en particulier le Commissaire provincial de la police de Kinshasa de renforcer la sécurité, la discipline et la rigueur dans la capitale.
Sans une réponse ferme et coordonnée, la ville de Kinshasa risque d’être prise en otage par ces groupes qui terrorisent les paisibles citoyens dans plusieurs communes.
Il faut éradiquer le fléau Kuluna
La population kinoise ne peut pas continuer à vivre dans la peur permanente. Les Kuluna ne sont pas seulement des perturbateurs : ils sont devenus un véritable fléau social qui empêche les habitants de circuler librement, de travailler en paix, et de se sentir en sécurité dans leurs propres quartiers.
Il est impératif que les instances compétentes prennent cette question à bras-le-corps et imposent des mesures fortes et durables pour restaurer l’autorité de l’État. Sans discipline et sans rigueur, ce pays ne sera jamais redressé.
Protéger la population est un devoir sacré et non négociable.
L’heure est à l’action
Kinshasa doit redevenir une ville où les citoyens vivent dans la tranquillité, où la peur ne dicte plus la vie quotidienne, et où l’ordre public n’est plus laissé entre les mains d’individus incontrôlés.
L’État doit agir, et agir maintenant. Le tonnerre
