La divagation de bêtes est bien réelle dans la cité de Lukula, dans le Bas-Fleuve et dans bien d’autres villages des secteurs de ce territoire, singulièrement le gros bétail, lequel constitue un vrai dilemme pour la population. Cette situation qui n’a jamais trouvé de suite favorable depuis plus d’une décennie a alimenté des conflits entres villageois ayant enregistrés d’énormes pertes de leurs cultures, mais qui, à l’heure qu’il est, sont en train d’envisager des solutions pour y mettre fin après plusieurs tractations.
En pleine cité de Lukula, vaches et boeufs circulent sans bouvier, jusque sur la route nationale, laissant dans leurs passages des tas de bouses et broutant toutes plantations, sans compter divers accidents de circulation qu’elles ont déjà occasionnés. Cette situation est aussi observée dans certains villages du secteur de Tsanga-Sud où des cultures des paysans sont dévastées, alimentant ainsi des conflits sans issue.
Ayant observé cette situation qui n’a que trop perduré et qui commence à prendre d’autres allures au sein de la communauté, la société civile a dernièrement pris langue avec le procureur près le tribunal de paix de Lukula. Après leurs entretiens, cette structure citoyenne a proposé aux autorités du territoire la construction d’une fourrière où devront être gardées désormais toutes bêtes surprises en divagation et, cela, en vue d’épargner la population de toutes les conséquences sanitaires et environnementales que causent par ces grosses bêtes.
Après plusieurs études, en attendant la mise en place de cette fourrière, les acteurs du Cadre de Concertation de la Société Civile du territoire ont convenu avec l’Administrateur du territoire pour qu’il négocie avec les concessionnaires en vue que soient trouvés quelques hectares où devront être orientées toutes ces bêtes. Ce qui permettra aux services de l’Etat d’arrêter sans équivoque toute bête en pleine divagation pour la fourrière.
L’Administrateur de territoire ad intérim, Anselme Mbatshi, s’est dit préoccupé par la situation et a rassuré au président du CCSC/Lukula qu’il doit déjà entamer des négociations avec la Société d’agroforesterie Sequa, qui est un grand concessionnaire dans le territoire pour ce besoin.
Charles Kipingani