
Le Pont Maréchal est l’un des fleurons du régime Mobutu dans la Province du Kongo Central. Cet ouvrage constitue ce jour l’un des sites touristiques de la République Démocratique du Congo le plus visité.
Sa gestion confiée à l’Office d’Equipements Banana-Kinshasa ( OEBK), ce dernier, mieux ses différents comités de direction ne semblent pas être à la hauteur. L’impression que tous ces mandataires ont fini par donner à l’opinion nationale est celle des dirigeants frappés d’une insuffisance managériale, incapables alors d’entretenir un site touristique de premier plan.
En effet, ce qui arrive aujourd’hui aux abords du pont Maréchal est la conséquence logique du déficit criant en gouvernance avisée de ce fleuron du tourisme Rd congolais.
Pou des observateurs, ces mandataires seraient à la hauteur de leur tâche, ils n’auraient en aucun cas permis qu’un dépotoir d’immondices puissent voir le jour à quelques mètres du pont sans qu’ils ne s’en émeuvent outre mesure.
Ce qui est écoeurant, c’est le fait qu’ils sont complices de cet état des choses. En guise de preuves, tous les tenaciers des bistrots et terrasses se trouvant aux abords du pont Maréchal affirment s’y installer avec les autorisations en bonne et dûe formes leur délivrées par les responsables de l’OEBK, moyennant quelques billets de banque.
Malheureusement, au lieu de assainir l’endroit avec l’argent encaissé, ils ont laissé installer l’insalubrité avec des odeurs nauséabondes qui indisposent littéralement les passants, surtout les touristes. Cette saleté risque de porter un préjudice au prestige de ce lieu. Car, les immondices mêlées à la présence de nombreux malades mentaux qui fréquentent désormais cet endroit upper pollué, n’auront comme dégât que de faire fuir les touristes, avec eux l’argent dont la République Démocratique du Congo a besoin pour financer le secteur du tourisme.
A présent, il est désormais de notoriété publique que l’OEBK, via son comité de gestion, gère très mal le pont Maréchal. Et donc, l’heure est venue pour le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement Chérubin Okende, de taper du poing sur la table, en vue de redresser la barre. L’image du pays en dépend.
Charly/Tonnerre en ligne