En plein mois de juin, une nouvelle pluie s’est abattue sur Kinshasa, comme un rappel brutal de l’absence de vision dans la gestion de la chose publique. Oui, encore une fois, il y a eu des morts, des blessés, des inondations, des érosions…
C’est devenu une triste routine : à Kinshasa, après la pluie, vient le deuil. La ville se retrouve paralysée, submergée, engloutie dans les eaux. Dans plusieurs quartiers, on ne sait plus à quoi sert l’exécutif provincial, tant ses actions semblent hésitantes, inefficaces, voire inexistantes.
Combien de morts faudra-t-il encore pour qu’on prenne enfin des décisions courageuses et durables ? Depuis le début de l’année, on dénombre déjà plus d’une centaine de décès liés directement ou indirectement aux pluies.
Il est temps de sortir de l’inaction. Il est urgent de mettre en place des solutions concrètes, adaptées et responsables pour protéger les vies humaines et garantir un minimum de dignité aux habitants de cette ville.
Christian Zeus Ilunga