L’Affaire 5 millions de dollars détournés à la BCECO déclarée non fondée

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Les accusations relatives à l’affaire 5 millions de dollars américains détournés au niveau du Bureau Central de Coordination, BCECO,  avec doigts pointés sur la personne de son ex-Directeur général, Théophile Matondo Mbungu, n’a récolté aucune preuve satisfaisante, lors de l’audience publique du 7 février 2022 à la Cour de Cassation.

C’est à en croire le réquisitoire du Ministère public,  lors de ce procès, qui a déclaré nulles et non avenues ces accusations liées aux détournements des deniers publics et à la non-facturation de la taxe sur la valeur ajoutée qu’on a portées à la charge du prévenu.  

Cette affaire qui met aux prises l’Etat congolais à l’ancien Directeur général de la BCECO a été renvoyée au 23 février 2022, date à laquelle sera connu le verdict y relatif.

Pendant ce temps, l’homme mis en cause croupit encore dans sa cellule avec un espoir de levée d’écrou qu’il fonde à la fois sur le propos du Ministère public et sur celui de tous les témoins convoqués, dont l’Inspection Générale des Finances(IGF), la Direction Générale des Impôts (DGI), la Société National d’Electricité (SNEL) et les autres.

Aucun de ces témoins, faut-il le rappeler, n’a pu apporter un quelconque grief à retenir à sa charge.

Il faut souligner que le réquisitoire du Ministère public cadre avec les résultats de la longue enquête du Collectif des Organisations de Défense des Droits de l’Homme qu’ils ont menée en bonne intelligence avec la FBCP, Fondation Bill Clinton pour la Paix.

Ces deux structures ont déclaré arbitraires à la fois l’arrestation et la détention de cet ex-Directeur général et continuent à prendre  fait et cause en sa faveur, jusqu’à la date fatidique du 23 février.

Comme d’une seule voix, la Fondation Bill Clinton pour Paix et le Collectif  des Organisations  de Défense des Droits de l’Homme sollicitent purement et simplement l’acquittement de celui qu’ils reconnaissent  être  un vrai innocent.

Le Procureur général près la Cour de Cassation parle même langage avec les précédents, allusion faite au Ministère public et à ces deux structures de paix et de défense des droits de l’homme.

Cet agent supérieur chargé des poursuites et de la bonne marche de la justice pénale exige d’office que soit mis hors de cause ce prévenu à l’accusation duquel n’est liée jusque-là aucune preuve.

L’autre révélation militant en faveur du prévenu, c’est la mention faite dans la plaidoirie des avocats de ce dernier. Ces avocats évoquent une somme d’irrégularités qu’ils ont pu constater dans le jugement du premier Juge. Parmi ces irrégularités, ces hommes à la toge noire déplorent la condamnation abusive de 10 ans de prison ferme que ce chargé d’appliquer la loi dans les affaires litigieuses a abusivement arrêtée à l’intention de leur client.

A l’heure actuelle, l’opinion est dans l’attente de la décision finale du juge qui interviendra le 23 février 2022.

                                                                                                                                                 Le tonnerre

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