Reportage de Jonathan TSOBO DITUVANGA
Invité sur le plateau du célèbre journaliste investigateur Israél MUTOMBO, Maître Yves Timothée Mwekassa Sumbu, juriste, avocat d’affaires et analyste politique, a livré une déclaration vibrante en défense de l’armée congolaise, rappelant que l’histoire glorieuse de cette institution ne saurait être réduite aux erreurs de quelques brebis galeuses.
Président du parti politique KIMIA, dont l’idéologie repose sur le principe de l’Afrodémocratie, Mwekassa Sumbu a tenu à replacer le débat sur le terrain de la mémoire nationale :
« L’armée congolaise n’est pas née d’hier. Elle est l’héritière d’une longue tradition de courage et de loyauté. Ceux qui l’insultent oublient qu’avant la République, il y avait déjà des hommes qui se battaient pour la liberté. »
Citant l’exemple des guerriers Tetela et du légendaire Ngongo Lutete, figure emblématique de la résistance précoloniale, le juriste a souligné que ces héros représentaient « la première forme d’armée du peuple, faite de bravoure et de dignité ».
Une référence historique qui, selon lui, doit inspirer les générations actuelles des FARDC, souvent injustement stigmatisées à cause des fautes isolées de certains éléments.
Pour Mwekassa Sumbu, critiquer l’armée congolaise sans nuance revient à affaiblir la nation elle-même :
« Nous devons distinguer les fautes individuelles de l’honneur collectif.
Ce pays a besoin d’une armée respectée, pas d’une armée humiliée. Les soldats qui tombent à l’Est méritent reconnaissance et mémoire. »
Son message a été salué par plusieurs observateurs comme un rappel salutaire à la responsabilité patriotique et à la mémoire historique.
En s’appuyant sur l’esprit de l’Afrodémocratie, une vision qui prône la paix, la justice sociale et la réhabilitation des valeurs africaines, Mwekassa Sumbu appelle à restaurer la dignité des institutions congolaises et à « redonner à la force publique son véritable sens : protéger sans oppresser, servir sans trahir ».
Dans un contexte où la RDC fait face à des défis sécuritaires multiples, sa déclaration sonne comme un appel à la cohésion nationale, à l’unité derrière les forces loyalistes, et à la construction d’une mémoire collective fière, lucide et patriotique.
